Emplacement
Datation
Type d'objet
Matériaux
Exposition
Dimensions
Numéro d'inventaire
Identifiant Urban
Description
Fleurs en cire et
tissu, panier en vannerie dorée.
La coutume du
bouquet de mariée s’implante définitivement au courant du 19e siècle
et coïncide avec l’essor de la fleur artificielle.
Traditionnellement
offert par le futur époux, le bouquet éclipse progressivement le missel. De
plus en plus, la mariée préfère le bouquet pour le mariage civil et le missel
pour le mariage religieux.
Après celui-ci,
il était d’usage que la jeune épousée offre son bouquet à la Vierge pour
qu’elle protège le couple et leur permette d’obtenir de nombreux enfants. A
moins qu’elle ne le dépose sur la tombe d’un proche parent pour associer le
défunt à la noce.
De tout temps les mariées ont souhaité garder leur bouquet. La solution de conserver celui-ci
sous une cloche de verre naît vers 1850. Protégée de la sorte de la poussière,
il trône traditionnellement dans la
chambre nuptiale, à côté des portraits de mariage. Cette pratique décline à
l’aube du 20e siècle.
Sources
Esgain C. et Gauthier C., Just Married : une histoire du mariage, livret d’exposition, Musée du Costume et de la Dentelle, Bruxelles, 2016, n.16.
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