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Type d'objet
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Style
Exposition
Dimensions
Numéro d'inventaire
Identifiant Urban
Description
Voile de mariée, 1811.
Voile de style Empire en tulle de soie brodé au crochet au tambour. Bords festonnés garnis de feuilles stylisées sur trois côtés. Le bas du voile présente un décor de bouquets de fleurs plus importants. Fond de tulle parsemé de fleurettes.
Dans la Rome antique, la pose du voile sur la tête de l’épouse constitue l’un des rites du mariage. Il signifie son passage depuis la maison de son père vers celle de son mari. En latin, nubere signifie couvrir, se couvrir du voile et donc se marier (pour une femme). Issu du participe passé de ce verbe, nupta, qui a donné « nuptial » et « noces », désigne la jeune mariée. (Anne Zazzo, op. cit., p. 44). Par ailleurs, le voile est aussi l’apanage des religieuses, soumises à l’autorité spirituelle de leur époux, le Christ. Ainsi, au 19e siècle, le voile, se référant à la fois à la virginité et à la soumission, qualités que les normes bourgeoises exaltent, devient l’un des signes distinctifs de la mariée.
Sources
Esgain C. et Gauthier C., Just Married : une histoire du mariage, livret d’exposition, Musée du Costume et de la Dentelle, Bruxelles, 2016, n. 31.
ter Assatouroff C. et Vrebos M., Vive la mariée ! Deux
siècles de dentelles et falbalas, livret d’exposition/catalogue
d’exposition, Musée du Costume et de la Dentelle, Bruxelles, 1998, n. 12
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