Affiche pour la soirée fêtant les 18 ans de la Communauté Israélite Libérale, Centre Culturel d'Uccle, Bruxelles, 14 janvier 1984.

En 1965, des juifs anglophones et leurs amis francophones décident de fonder l’Union Israélite Libérale de Belgique. Ils se réunissent de manière conviviale dans un appartement loué au 118 avenue Albert, qui deviendra la synagogue Beth Hillel, sous la direction du rabbin Abraham Dahan (Rabbat 1937). C’est la que se tient la première bat mitzwa ou cérémonie de confirmation pour fille en 1970. Pour des parents, soucieux d’une éducation égalitaire pour les filles et les garçons, cet usage fait le succès de la communauté libérale.

Au cours des années la communauté se développe, 1979 inauguration d’une synagogue dans un ancien entrepôt transformé et rénové pour l’occasion à l’avenue Kersbeek, permettant d’accueillir un public important pour les fêtes, et offrir diverses salles de cours et d’installer l’administration qui s’occupe des multiples activités. Publication du mensuel « Shofar » etc. En 1984, dans ce contexte, la communauté libérale de Belgique fête ses 18 ans avec un bal. Or en hébreu le chiffre 18 s’écrit « Hai » qui signifie «  la vie ». Le peintre et dessinateur Robert Bergman, proche de cette communauté, fait de ce chiffre un ornement important sur une partition de musique qui épouse la forme d’un rouleau de Torah comme semble l’indiquer les deux baguettes assimilables à des « ets haim », le montants des rouleaux de la Torah.