Tapis couvrant

" L'idée primordiale aujourd'hui, c'est l'attention à la vie, à la nature, à la réalité. Non pas avec la fallacieuse objectivité du réalisme, mais avec la complicité qui retient du paysage, de l'arbre son ultime reflet dans la mémoire, lorsqu'il n'est plus qu'une forme épurée, c'est-à-dire ramenée à son origine, à sa profondeur. C'est la palpitation cachée des choses essentielles "

JAUMOTTE, A.

" Les photocopies couleurs de Philippe Decelle captent dans leurs damiers les structures, les arabesques d'une saison

industrielle saccagée. Les reflets lointains sont réalistes. Les détails agrandis deviennent quasi abstraits et le chromatisme varie sur la même œuvre. Les grisailles métalliques acquièrent une stridence rouge et verte et les images étalent leurs
transformations ".

DUSTIN, J., Au-delà de l'empreinte, Sept artistes de la Communauté française à La Louvière, in : Le Soir, 5 février 1997.

Eléments biographiques :

Philippe Decelle commence à peindre à l'âge de 16 ans. Il fonde un atelier de peinture et un de sérigraphie à l'Université libre de Bruxelles après y avoir fait ses études d'ingénieur civil. Il se montre très actif au sein de l'université par l'organisation de plusieurs expositions. Il est primé à maintes reprises par le jury de la Jeune Peinture belge. Il réalise Vol de canards dans la Station de métro Roi Baudouin à Bruxelles en 1998.