Emplacement

Maison du Roi, Réserves

Datation

Entre 1787 et 1803 (la tour chinoise est détruite en 1803)

Type d'objet

Lieu de création

Paris, Bruxelles

Inscriptions

"S. Le Febre del. " (En dessous de l'estampe, à la côté gauche)
"Lorieux Sc." (En dessous de l'estampe, à la côté droite)
"Vue de l'Orangerie dans le Parc Jal,, & Ral,, près de Bruxelles." (En dessous de l'estampe)
"La Tour Chinoise a été démolié en 9bre. 1803." (Tout en bas, à la côté gauche)
"A Paris, chez Tessari & Co., Quai des Augustins, N°. 25." (En dessous de l'estampe)

Dimensions

hauteur 26.4 cm — largeur 44.6 cm (estampe)
hauteur 31 cm — largeur 47.7 cm (feuille complète)

Numéro d'inventaire

M.X.482

Identifiant Urban

47942
voir plus

Description

La pagode ou tour chinoise, imbriquée dans une orangerie à la chinoise aux bords de toits retroussés devait se situer à 800 ou 900 mètres sur la droite et en arrière du château. On voit régulièrement mentionné qu'elle serait inspirée de la pagode de Kew Gardens dessinée par William Chambers (...). Elle serait de Montoyer, le "directeur des bâtiments en construction" au château de Schoonenberg.

Fin 1792, les Français envahirent les Pays-Bas autrichiens et chassèrent les gouverneurs. Ils s'emparèrent de Laeken; saisi comme bien étranger, le domaine fut laissé à l'abandon. Dégradé, les ornements intérieurs pillés, sa vente par lots fut décidée. La tour chinoise et l'orangerie furent rasées en 1803 (4) par l'acquéreur du lot correspondant. Le château, déjà vendu, allait être démoli quand Napoléon le fit racheter et remettre en état (aux frais des pas encore Belges ...).

L'aquarelle de François Lefèbvre est conservée à l'Albertina de Vienne. 

(Extraits de textes de Dominique Cesari)

Sources

Crédits

Discussion