Emplacement

Exposé hors du Musée

Type d'objet

Exposition

Belgian art, Kunstmuseum Brandts Odense, 02 février 2024 — 01 septembre 2024
Arte Belga , Fundacion Bancaja Valencia, 05 avril 2023 — 30 juillet 2023
Belgian art Malaga, Thyssen Malaga, 11 octobre 2022 — 05 mars 2023
Chefs-d'oeuvre-Belgische kunst, Singer Laren, 14 décembre 2021 — 13 février 2022
Expo Impressionnisme belge, Musée Rops, 21 octobre 2021 — 16 janvier 2022
Ensor, Magritte, Alechinsky, chefs d'oeuvre du Musée d'Ixelles, Lodève (France), 23 septembre 2019 — 23 février 2020
Rêves d'ailleurs, Espace Bellevue, Biarritz, 25 juin 2019 — 04 août 2019

Inscriptions

"H.B." (monogramme b.d.)
"Ciel par Hippolyte Boulenger. Provient de E. Cottard son ami qui le tenait de l'artiste lui-même" (au dos du panneau)

Dimensions

hauteur 29.5 cm — largeur 42 cm (sans cadre)
hauteur 47 cm — largeur 59.5 cm — profondeur 5 cm (avec cadre)

Numéro d'inventaire

FT 19

Identifiant Urban

29806
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Description

En captant sur un petit panneau en bois cet instantané très sensoriel des nuages qu’il voit passer, Hippolyte Boulenger défait la peinture de paysage de toute dimension topographique et pittoresque. L’observation du ciel, des variations atmosphériques et des vibrations lumineuses devient le point de départ pour se livrer à un exercice pictural exalté, s’affirmant dans les empâtements et les coups de brosse apparents, vecteurs d’une expression personnelle pleinement revendiquée. Comme le note l’Art moderne en 1881, « Partout on sent la main, on sent la patte, active, habile, nerveuse, posant le coup de brosse, enlevant la touche, accrochant aux bons endroits la lumière ou l'accent (…) Le printemps, le matin, la lumière, les rameaux élancés, les vergers en fleurs, les prés d'un vert humide, les ciels délicats, égayés d'un arc-en-ciel quand il les assombrissait d'un orage, les blancheurs d'un hiver neigeux, voilà ce que sa palette savait faire chanter ».
Actif pendant une bonne dizaine d’années avant de mourir prématurément, Hippolyte Boulenger est entré dans l’histoire de l’art belge comme le « principal préfigurateur du paysage impressionniste en Belgique » (Serge Goyens de Heusch). Il était aussi la figure de proue de L’Ecole de Tervueren, qu’il lance en 1866, pour désigner les artistes – lui y compris – , qui s’installent à Tervueren, pour y peindre en plein air dans la Forêt de Soignes. Le terme choisi est un clin d’œil aux précurseurs français de « l’Ecole de Barbizon », plantant, eux, leur chevalet en lisière de la Forêt de Fontainebleau.

Sources

d'HUART, N. et FORNARI, B, Musée communal d'Ixelles, Crédit Communal (Musea Nostra), Bruxelles, 1994, p. 36.

GOYENS DE HEUSCH, S., L impressionnisme et le fauvisme en Belgique : exposition : Ixelles, Musée d'Ixelles, 12 octobre-16 décembre 1990 : catalogue, p. 36.

LAOUREUX, D., En nature : La Société libre des Beaux-Arts d'Artan à Whistler : [Ce catalogue est publié à l'occasion de l'exposition En nature. La Société libre des Beaux-Arts, d'Artan à Whistler présentée au Musée Félicien Rops du 1er juin au 1er septembre 2013, Province de Namur, 2013. 

L’art moderne, dimanche 10 juillet 1881, p. 147, URL : https://digistore.bib.ulb.ac.be/2008/DL2864764_1881_f.pdf

Crédits

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