Bouilloire au décor de fleurs pourpres et en grisaille
Louis Cretté
céramiste, peintre décorateur.trice1758-1813
Emplacement
Maison du Roi, Exposé
Datation
Entre 1780 et 1790
Type d'objet
bouilloire
Matériaux
Lieu de création
Bruxelles
Inscriptions
"L. Cretté à Bruxelles"
(en dessous de la verseuse)
Dimensions
hauteur 25 cm — longueur 24 cm — largeur 19 cm
Numéro d'inventaire
Gp.2019.1
Identifiant Urban
44132
Description
La bouilloire, signée "L. Cretté à Bruxelles", est constituée de quatre éléments : un brasier, un réceptacle, une verseuse et un couvercle. Ce dernier s’adapte à la fois sur la verseuse et sur le réceptacle. Historiquement, les anses de la verseuse en laiton et bois tourné et celle plus sobre du réceptacle présentaient deux manques. Elles ont été reconstituées sur base d'autres modèles existants dont les formes et matières sont bien documentées.
Ce type d’objets apparaît au 18e siècle et était utilisé pour chauffer des boissons comme le thé ou le vin. Cette bouilloire est un bel exemple de l'indéniable influence française sur la production bruxelloise. En effet, cette forme originale est inconnue à Bruxelles et, plus largement, peu d’exemplaires de ce genre sont connus à l’exception de cinq pièces françaises (manufactures de Clignancourt et de Paris). Cela tend à démontrer que Cretté aurait acheté un modèle en France dans les années 1780. Quant au décor audacieux de la bouilloire qui marie remarquement le pourpre et les fleurs en grisaille, il semble plus récent et daterait de la toute fin du 18e siècle.
Une théière à décor similaire a été publiée dans l'Essai sur la porcelaine dite de Bruxelles par L. Lowet de Wotrenge. Dans cette publication, le décor est attribué au peintre Jean-Georges Schmidt, attaché à la manufacture de Cretté.
[Collection de la Fédération Wallonie-Bruxelles (inv. ACP27371), en dépôt au Musée de la Ville de Bruxelles - Maison du Roi]
Ce type d’objets apparaît au 18e siècle et était utilisé pour chauffer des boissons comme le thé ou le vin. Cette bouilloire est un bel exemple de l'indéniable influence française sur la production bruxelloise. En effet, cette forme originale est inconnue à Bruxelles et, plus largement, peu d’exemplaires de ce genre sont connus à l’exception de cinq pièces françaises (manufactures de Clignancourt et de Paris). Cela tend à démontrer que Cretté aurait acheté un modèle en France dans les années 1780. Quant au décor audacieux de la bouilloire qui marie remarquement le pourpre et les fleurs en grisaille, il semble plus récent et daterait de la toute fin du 18e siècle.
Une théière à décor similaire a été publiée dans l'Essai sur la porcelaine dite de Bruxelles par L. Lowet de Wotrenge. Dans cette publication, le décor est attribué au peintre Jean-Georges Schmidt, attaché à la manufacture de Cretté.
Sources
L. Lowet de Wotrenge, Essai sur la porcelaine dite de Bruxelles, Léau, 1931, pl. L.
Discussion