Datation
Type d'objet
Matériaux
- métal > bronze (sculpture)
- matières minérales > pierre > pierre bleue (plaque)
Inscriptions
Dimensions
Numéro d'inventaire
Identifiant Urban
Description
Dépourvue de socle, l'œuvre est implantée sur les pavés plats de la place. Un arbre et un éclairage public sont situés à proximité.
Placé en 2015 sur le parvis de Notre-Dame de la Chapelle. À l'origine, conçu comme un triptyque. Il s'agit du 1er élément de celui-ci qui représente le peintre face à une toile imaginaire uniquement délimitée par un cadre brisé laissant place à l'imagination et la créativité des touristes de passage. Les amateurs d'art, les connaisseurs, joueront à tracer les lignes qui relient la pie installée comme sur un gibet au peintre ou à suivre et découvrir les regards de Bruegel. Sur le chevalet, il n’y a pas de tableau mais une fenêtre. Cette fenêtre s’appelle «la fenêtre ouverte ». Elle représente l’esprit ouvert de l’humaniste de la Renaissance. Il y a sur son épaule un petit singe coiffé d’un entonnoir. Celui-ci symbolise l’esprit satyrique de l’artiste. Ils regardent dans la même direction.
En descendant du Sablon, Bruegel nous tournera le dos. En regardant par-dessus son épaule, on devine le sujet de sa peinture. Il peint l’évolution de la vie. Il l’observe et la transpose. Avec cette fenêtre j’ai voulu exprimer l’intemporalité de Bruegel. La vue à travers la fenêtre change avec l’évolution du temps. Le coin droit du cadre a complètement disparu pour donner une liberté totale à sa main qui peint... Le cadre n’est plus un carcan (https://www.brusselslife.be/fr/article/une-statue-de-bruegel-sur-le-parvis-de-l-eglise-de-la-chapelle.)
Sources
Discussion