Datation

Entre 1875 et 1900

Type d'objet

Dimensions

hauteur 106 cm — largeur 135 cm

Numéro d'inventaire

1502T

Identifiant Urban

66355
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Description

Le tableau représente l’intérieur de l’atelier de Speekaert aménagé dans son hôtel particulier avenue de la Toison d’Or à Saint-Gilles, qui deviendra, après la mort de l’artiste, le « musée communal Speekaert ». Cette vue d’atelier, richement meublé et décoré, montre bien la pratique artistique et le cadre de vie des peintres appartenant à la grande bourgeoise de l’époque. Détail intéressant, la marine qui se trouve suspendue derrière le modèle, est une œuvre de Périclès Pantazis, portant le titre « La vague », que Speekaert a acquis du vivant de l’artiste grec.

Débutante, la première pose montre, comme l’indique le titre, la première séance de pose d’un jeune modèle dont l’expression et l’attitude évoquent la timidité. Le peintre, qui tourne le dos au spectateur, jette un regarde furtif au modèle en préparant ses pinceaux. La dame qui assiste le modèle, vêtue d’une robe élégante de couleur brune, n’est autre que Mathilde Demanet, l’épouse de Speekaert qui semble prodiguer des paroles rassurantes au jeune modèle intimidé. Ce tableau fut exposé en 1904, au Cercle artistique et littéraire de Bruxelles et au Salon de Gand de 1906. Sander Pierron écrit à son sujet dans le journal L’Indépendance Belge : « Une amie encourage à la pose toute nue une fille qui n’a pas l’habitude de “l’ensemble”, telle est l’anecdote ; mais en dépit des regards curieux de l’artiste, sensible aux grâces de la femme, l’intérêt du tableau est surtout dans l’ambiance et dans la vitalité du décor assoupli par les effluves aériens qui ont pénétré l’atelier. » (PIERRON, S., « Cercle Artistique et Littéraire de Bruxelles », Exposition Speekaert, L’Indépendance Belge, 9 décembre 1904, s.p.).

Auteur : Association du Patrimoine artistique, C. Ekonomides, 2020

Sources

Musée Speekaert (catalogue), Saint-Gilles-lez-Bruxelles, 1929, p. 10, n°35.

LOUIS, E., « Léopold Speekaert », Fédération Artistique, 1 mai 1898, Anvers, pp. 227,228.

MECOENAS (Théodore Hannon), « Léopold Speekaert », La Chronique, 22 avril, 1898, s.p.

MAUS, O., « Léopold Speekaert », L’Art Moderne, 24 avril 1898, pp. 131, 132.

PIERRON, S., « Cercle Artistique et Littéraire de Bruxelles, Exposition Speekaert », L’Indépendance Belge9 décembre 1904, s.p.

BENSUS, M., « Type d’aujourd’hui, Léopold Speekaert », Le Bruxellois, 2 avril 1918, s.p.

Voir la fiche originale de cet objet : balat.kikirpa.be

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