Emplacement
Datation
Type d'objet
Matériaux
Exposition
Inscriptions
"Romdenne" (griffe gilet)
Dimensions
hauteur 112 cm — largeur 57 cm (pantalon à plat)
hauteur 55 cm — largeur 46 cm (gilet à plat)
hauteur 103 cm — largeur 96 cm (chemise à plat)
Numéro d'inventaire
Identifiant Urban
Description
Habit, vers 1910-1930.
Veste et pantalon, drap de laine et satin de soie, Henry Poole C° Savile Row ; gilet, façonné de
soie et toile de coton, Romdenne ; chemise, toile de coton
Don anonyme
Le vestiaire masculin de l’entre-deux-guerres, encore
largement hérité du 19e siècle et de l’ère industrielle, reste
marqué par une grande sobriété. Qu’il s’agisse du jour ou du soir, le costume
sombre exprime des valeurs associées à l’idéal masculin de l’époque :
force, rationalité et productivité. Le soir, en contraste avec les audaces
ornementales de la mode féminine, l’homme élégant revêt un costume trois-pièces
noir : l’habit ou le smoking. Composé d’une veste droite ou à
queue-de-pie, aux revers de soie, d’un gilet ajusté et d’un nœud papillon noir
ou blanc, il s’impose comme l’uniforme mondain par excellence, « dépourvu
de tout devoir mais d'une élégance impersonnelle »[1].
À l’instar de la mode féminine, la mode masculine connaît tout
de même un certain assouplissement au cours des années 1920. Des matières plus
douces et souples permettent davantage de liberté de mouvement. Les hommes
adoptent également des pièces issues du vestiaire sportif — pull, cardigan ou
vêtements de plein air — qui contribuent à moderniser leur garde-robe.
Dans les années 1930, la crise financière et la rigueur morale freinent cette évolution. La silhouette idéale, inspirée par les stars hollywoodiennes et les champions sportifs, devient athlétique : carrure large, taille marquée, veste croisée. Abolissant la stricte distinction entre tenues de jour et de soirée, le complet s’impose à toutes les heures. De la même façon, les hommes commencent à sortir sans chapeau ni gants, signe d’une élégance plus sobre et rationnelle.
[1] Harvey J., The Story of Black, Londres : Reaktion Books, 2013, p. 262.
Sources
Discussion




![Photo Place des Etangs noirs, impasse Meskens, café F. Petit-Tondeur, maréchal-ferrant Ve Fasseel, tram hippotracté, photogr. anon., s.d. [début 20e siècle].<br>](https://collections.heritage.brussels/medias/66/objects/77/SF_2011.0081.jpg)
![Charles-Joseph Natoire, L'este [l'été], gravure, s.d.<br>](https://collections.heritage.brussels/medias/66/objects/77/534-WEB-Momuse.jpg)




![Photo Home communal [Home Arcadia], entrée principale avec statues par Georges Vandevoorde, Rue Fernand Elbers (Molenbeek-Saint-Jean), photogr. anon., 1959.<br>](https://collections.heritage.brussels/medias/66/objects/77/SF_2011.0309.jpg)









![Carton publicitaire Joseph Kempeneers négociant en tonneaux vides pour brasseurs et distillateurs, Quai du Hainaut, 13-15 (Molenbeek-Saint-Jean), s.d. [vers 1897].<br>](https://collections.heritage.brussels/medias/66/objects/77/PAKA_2012.145.jpg)




















