Emplacement

En prêt

Datation

1982

Type d'objet

Style

Abstraction

Dimensions

hauteur 134 cm — largeur 84 cm — profondeur 1 cm (avec cadre)
largeur 1 cm (bois peint blanc)

Numéro d'inventaire

ULB-C-AMC-0187

Identifiant Urban

98120
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Description

" … La carrière de Martin-Haupert est loin d'être banale.  Venue du Luxembourg en Belgique, elle ira vers Paris où sa première exposition est programmée pour mai 1940.  Les toiles seront perdues et cinq ans de drames vont changer le cours des choses.  La grande vague de l'abstraction entraîne alors Martin-Haupert qui débouche finalement sur le travail du blanc.  D'abord en volumes qui iront en s'amenuisant au fil des années.  De son ciment-résine (secret), elle tire une surface quasi plane, des reliefs légers, avec de temps en temps une inclusion de couleur, petite mais déterminante.  Parfois l'intervention bistre fait penser à de la gravure car ces reliefs sont proches du foulage en matière d'estampe.  Quant à la lumière, elle sort du blanc, un peu à la manière d'une aura.  Une œuvre originale et très personnelle "

NARDON, A., D'aquarelle, d'animaux et de blancheur, in : Drapeau Rouge, 22 février 1988.

 

Eléments biographiques :

Inscrite comme élève libre à L'Académie des Beaux-Arts de Paris, Madeleine Martin-Haupert vit dans l'ombre des candidats au Prix de Rome.  Elle arrivera en Belgique trois ans plus tard, fin des années 30.  Inscrite à l'Académie de Bruxelles, elle se passionne pour la géométrie descriptive et finit par suivre des cours en polytechnique.  Après la guerre, elle constate la faillite du naturalisme dans ses œuvres.  Elle voyage.  Des roches du Néguev, elle peint les rouges feu, de l'antique autel de Pergame, la cendre argentée : " la couleur, de plus en plus, m'apparaissait comme un obstacle à cette zone du mental que je voulais désormais explorer.  Un jour, j'ai plongé dans le blanc ".

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