Emplacement
Datation
Type d'objet
Matériaux
Techniques
Style
Exposition
Inscriptions
Dimensions
hauteur 125 cm — largeur 157.5 cm — profondeur 7 cm (avec cadre)
Numéro d'inventaire
Identifiant Urban
Description
Le Thé au jardin est une représentation exemplaire du pointillisme. Son auteur, Théo Van Rysselberghe, a découvert Un Dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte, de Georges Seurat, à Paris en 1886. Le choc, pour lui, a été immense et l’a conduit à devenir un initiateur du néo-impressionnisme en Belgique.
Comme le montre cette œuvre, Van Rysselberghe apprend du pointillisme à observer la lumière et à adopter des teintes saturées et contrastées. Les couleurs qu’il utilise sont froides (du vert, du bleu). Juxtaposées à celles-ci, des couleurs complémentaires comme le rose et le violet engendrent un effet vibrant et une atmosphère contemplative.
Le peintre dépouille néanmoins le procédé de son aspect systématique. Il lui donne chaleur, liberté et légèreté. Surtout, il l’enrichit de sa maîtrise du portrait par des points qui se concentrent avec précision sur les visages. La touche s’élargit ensuite dans l’arrière-plan, où un tapis de capucines met en valeur les femmes et leurs chapeaux flamboyants. Marie Closset, qui brode un mouchoir, sur la gauche, est une poétesse belge connue sous le pseudonyme de Jean Dominique. La femme au milieu, qui mélange le thé dans sa tasse, est la cantatrice Laure Flé. Toutes deux sont amies du peintre qui réalise ce tableau, Théo Van Rysselberghe, et de sa femme Maria que l'on découvre, plongée dans une lecture, à la droite du tableau.
Sources
d'HUART, N. et FORNARI, B., Musée communal d'Ixelles, Crédit communal (Musea Nostra), Bruxelles, 1994, pp.40-41.
FERRETTI BOCQUILLON, M., Radiance, The neo-impressionists, National Gallery of Victoria, ed National Gallery, Melbourne, 16 nov 2012-17 mars 2013, 2012.
FERRETTI BOCQUILLON, M. (dir.), Bruxelles, une capitale impressionniste, avec la contribution de Claire Leblanc et Johan De Smet, Ed. Snoeck, Gand, 2014, p. 150.
VAN LIENDEN, A. (e. a.), Geschilderde tuinen, 2018, p. 62.
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