Bacchante

Hormis Erik Engel et Mieke Marx qui ont consacré, en 2006, moins de dix lignes à ce sculpteur, Henri Dauphinot est absent de la littérature d’histoire de l’art.
On ne lui connaît que quelques rares statuettes en terre cuite passées sur des plateformes de ventes en ligne. Ces œuvres, d’une qualité moyenne, sont inférieures aux trois statuettes de l’artiste appartenant aux collections communales de Schaerbeek, à savoir Femme nue en plâtre bronzé (inv. 325), et les deux bronzes, Bacchante, acquise en 1933 et Offrande, acquise en 1945 (inv. 347). À l’exception d’un Buste de jeune fille, l’œuvre d’Henri Dauphinot ne comporte que des nus féminins. Debout ou assises, comme encore Nu assis de la collection Kesteloot (Engelen-Marx, 2006, ill. p. 715), elles sont représentées sur des terrasses en forme de rochers. Tel est le cas de la séduisante Bacchante, aux jambes élégamment repliées et aux mains se rejoignant à hauteur du thorax.  Henri Dauphinot, à qui on doit encore l’épitaphe du peintre Joseph Aernaut au cimetière de Woluwe-Saint-Lambert et des médailles à l’effigie du sculpteur Auguste Bija, figure comme statuaire sur une plaquette, datée 1930, et sur une médaille, toutes deux avec son buste de profil gauche dues à Auguste Bija (KBR, Cabinet des Médailles).