Datation

1967 (circa (exposé en 1967 au 44e Salon du Cercle artistique de Schaerbeek))

Type d'objet

Style

Réalisme

Lieu de création

Schaerbeek

Inscriptions

"Jules / De Paepe" (en bas à gauche)

Dimensions

hauteur 49 cm — largeur 59 cm

Numéro d'inventaire

499

Identifiant Urban

39030
voir plus

Description

Jules Evariste De Paepe est un artiste bruxellois renommé principalement pour ses vues pittoresques de Bruxelles et de ses alentours. Bien que connu pour ses peintures, De Paepe fut également dessinateur en broderie et dentelle (PIRON, 2003, vol. 1, p. 416).

L’artiste représente ici le canal maritime de Willebroeck, reliant Bruxelles à l’Escaut et la mer, dont la construction remonte au XVIe siècle. Bien qu’il soit difficile de situer exactement le point de vue, celui-ci est certainement placé quelque part à la sortie du port de Bruxelles.

Deux navires à vapeur se croisent sur le canal bordé d’industries aux nombreuses cheminées, dont certaines laissent échapper une fumée noire. Des rails parcourent les quais, à droite, en direction d’une tour d’entrepôts, peut-être ceux de la gare maritime. Ceci semble confirmé par l’importante fumée qui se dégage au loin et occupe tout l’arrière-plan gauche, indiquant une concentration de bateaux dans le port de Bruxelles.

L’œuvre fut sélectionnée pour achat par la Commission des Beaux-Arts de la commune de Schaerbeek lors de la visite du 44e Salon du Cercle artistique de Schaerbeek, sans doute dans le but de pourvoir les collections communales en œuvres issues d’artistes alors actifs sur son territoire, Jules De Paepe résidant alors au numéro 34 de la rue des Coteaux. L’acquisition fut approuvée en séance du Collège communal du 22 décembre 1967 pour la somme de 7.000 francs.

Auteur : Association du Patrimoine artistique, A. Dimov, 2022


Sources

Sur l’œuvre :

Archives communales de Schaerbeek, Patrimoine artistique, XIII.A.02.S01.D259

Sur l’artiste :
PIRON, P., Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIXe et XXe siècles, vol. 1 (A-K), Ohain, 2003, p. 416
Crédits

Discussion