Type d'objet

Style

romantisme

Inscriptions

"F.G. Ducatillion" (peint, en bas à gauche)

Dimensions

hauteur 120 cm — largeur 600 cm

Numéro d'inventaire

1112

Identifiant Urban

39574
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Description

Issu par son père d’une famille originaire de Dechy (Hauts-de-France) et installée à Bruxelles, Fernand Georges Ducatillon entre à 13 ans en apprentissage dans un atelier de sculpture décorative à Malines. De 1875 à 1889, il suit des cours de peinture et de sculpture à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles. Parallèlement, il parfait son éducation artistique dans l’atelier libre de Jean-François Portaels (1818-1895). À partir de 1885 ou peu avant et jusque 1890, il est l’élève à Paris du peintre orientaliste Jean-Léon Gérôme (1824-1904). Comme ses illustres professeurs, il composa en tant que peintre des scènes orientalistes, mythologiques, historiques et religieuses. À partir de 1895, il réalise des sculptures, notamment des bustes en bronze et en marbre dans un style romantique. On lui doit également un nombre important de médailles. Il exposera régulièrement aux Salons de Bruxelles, de Gand, de Paris et de Rouen. En 1888, il obtient la nationalité belge.

Hyménée dans la Grèce antique est une peinture décorative inspirée par la mythologie grecque. Dans la Grèce antique, Hyménée, le dieu du mariage, était invoqué pour ses vertus protectrices, par des chants, lors de la cérémonie nuptiale. Le terme « hyménée » désigne également le chant nuptial lui-même, chant qui accompagnait la mariée au domicile de l’époux.

Cette œuvre se trouvait à l’origine à l’école professionnelle et ménagère Frans Fischer sise rue Général Eenens où l’on apprenait aux jeunes femmes à se former à la couture, à la cuisine, etc. Le programme iconographique de l’image est d’une nature qui, en son temps, se voulait édificatrice : l’objectif de l’artiste est de montrer les vertus du mariage, source de bonheur et de prospérité. Dans cette composition en frise, le défilé des personnages se dirige vers la droite du tableau, tandis qu’à gauche, la mariée quitte le domicile parental pour suivre son époux. Des jeunes femmes précèdent le couple ; l’une tient un tambourin et une quenouille, symbole des vertus domestiques, une autre un vase, tandis qu’une troisième répand des roses. Un couple d’enfants danse à leurs côtés. Un groupe de musiciens, de danseuses et d’enfants tenant des branches de laurier-rose, symbole de longévité et de joie, mène le cortège.

Auteur : Association du Patrimoine artistique, C. Ekonomides, 2022

Sources

Sur l’artiste :

Exposition municipale des Beaux-Arts, Musée de Rouen, catalogue d’exposition, Imprimerie Julien Lecerf, Rouen, 1888, p.34.

Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles. 275 ans d'enseignement, catalogue d’exposition, MRBAB, Bruxelles, Crédit Communal, 1987, pp. 296 et 449. 
Crédits

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