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Commune de Saint-Gilles

Vieille cour (ancien Bruxelles)

Léopold Speekaert

dessinateur.trice, peintre1834-1915

Datation

Entre 1834 et 1915

Type d'objet

Beaux-arts > peinture > tableau

Ensemble

Speekaert, Cycle "Souvenirs du vieux Bruxelles"

Vieille cour (ancien Bruxelles)

Pont des Vanniers (Nuit). (Ancien Bruxelles)

Porte de Hal (soleil couchant)

Crépuscule (Uccle)

Porte de Hal (le soir)

Matériaux

Techniques

Style

Réalisme

Lieu de création

Bruxelles

Inscriptions

"L. Speeckaert" (Signature : en bas à droite - peint)
"S63" (Inscription : sur le cadre - écrit)

Dimensions

hauteur 66.2 cm — largeur 56.2 cm (avec cadre)
hauteur 50.2 cm — largeur 40.5 cm (sans cadre)

Numéro d'inventaire

1064T

Identifiant Urban

43710
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Description

Par testament en date du 24 février 1915, Léopold Speekaert lègue son hôtel particulier, sis au 114 de l’avenue de la Toison d’Or, et ses collections à la commune de Saint-Gilles, à condition qu’il devienne un musée. Suivant les consignes du peintre, le premier conservateur Léon Storck, dresse l’inventaire des œuvres par ordre thématique et plus précisément par « Cycles ». Le premier est consacré au Cycle de l’humanité et aux plaies sociales, le deuxième aux œuvres allégoriques et le troisième, qui comporte le plus grand nombre d’œuvres, aux Souvenirs du vieux Bruxelles.

Vieille cour fait partie de ce troisième cycle. Ainsi que Guillaume Vogels, Speekaert affectionne particulièrement sa ville natale. Ses nombreuses vues de la capitale sont un précieux témoignage, non seulement par le souci d’objectivité dont l’artiste fait preuve, mais aussi par son refus de concéder au goût du détail anecdotique des peintres académiques. Speekaert fut sans doute l’un des rares paysagistes de l’école belge de la fin du XIXe siècle à avoir mis autant d’intimité dans ses paysages. Le critique d’art Noël Charron écrit à ce propos : « Dans la plupart de ses paysages urbains et suburbains, où il nous précise, avec justesse et un relief à la van Moer, les aspects disparus d’un Bruxelles provincial, vétuste et patiné, Speekaert se rattache, au contraire, à la nette vision d’un Vermeer de Delft ». (« Le Musée Speekaert », Touring Club de Belgique, 17 septembre 1937, p. 274).

Auteur : Association du Patrimoine artistique, C. Ekonomides, 2020

Sources

Musée Speekaert (catalogue), Saint-Gilles, 1929, p.13, n°64.

LOUIS, E., « Léopold Speekaert», Fédération Artistique, 1 mai 1898, Anvers, pp. 227, 228.

MECOENAS (Théodore Hannon), « Léopold Speekaert », La Chronique, 22 avril, 1898, s.p.

MAUS, O., «Léopold Speekaert », L’Art Moderne, 24 avril 1898, pp. 131,132.

BENSUS, M., « Type d’aujourd’hui, Léopold Speekaert », Le Bruxellois, 2 avril 1918, s.p.

CHARRON, N., « Le Musée Speekaert », Touring Club de Belgique, 17 septembre 1937, pp. 273-276.


Voir la fiche originale de cet objet : balat.kikirpa.be

Crédits

Discussion