Emplacement
Maison du Roi, Réserves
Datation
1935
Type d'objet
Matériaux
Techniques
Lieu de création
Bruxelles
Inscriptions
"vieux Bruxelles 1935"
(au dos)
"V. Vanden Berghe 1935" (partie inférieure droite)
"V. Vanden Berghe 1935" (partie inférieure droite)
Dimensions
hauteur 41 cm — largeur 50.5 cm (sans cadre)
Numéro d'inventaire
K.X.53
Identifiant Urban
47337
Description
Extrait tiré du Livre d'Or de l'Exposition de 1935:
Le
Vieux-Bruxelles de 1935 fut le premier quartier ancien qui ressuscita une
ville, à une époque donnée et dans ses quartiers essentiels, dans ses monuments
les plus caractéristiques : le Quartier de la Cour, au temps de Charles de
Lorraine, vers la fin du XVIIIe siècle et de l'ancien régime. Un terrain de
trois hectares et demi, situé à proximité de l'entrée principale de
l'Exposition, lui était réservé; de beaux arbres, grandis dans cette enceinte,
furent respectés. La présence de quelques sources naturelles permit de
reconstituer un bras de la Senne et de donner à une partie de la villette un
séduisant aspect champêtre; enfin, les différences de niveau que présentait le
sol, loin de nuire, aidèrent les architectes à varier les perspectives, à
donner à l'ensemble, une apparence d'authenticité. Nous avons dit comment le
Comité Exécutif de l'Exposition fut amené à administrer le Vieux-Bruxelles.
[...] Les enseignes, la décoration intérieure, l'ameublement, devaient être approuvés par la Direction Générale de manière à ce que le style fut homogène jusque en les moindres détails. Enfin, employés et gens de service devaient porter le costume du XVIIIe siècle — vêtements, souliers, manteaux, confectionnés d'après dessins et modèles. Des mesures très sévères étaient prises aussi pour que les convenances fussent strictement respectées et que nulle buée — même légère — ne vint ternir le brillant miroir où se reflétait la vie de nos bons aïeux sous le principat de Charles de Lorraine.
[...] Les enseignes, la décoration intérieure, l'ameublement, devaient être approuvés par la Direction Générale de manière à ce que le style fut homogène jusque en les moindres détails. Enfin, employés et gens de service devaient porter le costume du XVIIIe siècle — vêtements, souliers, manteaux, confectionnés d'après dessins et modèles. Des mesures très sévères étaient prises aussi pour que les convenances fussent strictement respectées et que nulle buée — même légère — ne vint ternir le brillant miroir où se reflétait la vie de nos bons aïeux sous le principat de Charles de Lorraine.
Sources
https://www.worldfairs.info/expopavillondetails.php?expo_id=29&pavillon_id=2224
Discussion