Hommage à l’architecte Van Overstraeten

L’œuvre est composée de 14 pièces de terre cuite émaillée, assemblées sur un support en bois fixé au mur. Elle est située dans l’entrée de l’église.

Comme en témoigne l’inscription« asbl les amis de l’église Sainte-Marie 1996 vzw de vrienden van de Sinte-Mariakerk », elle a été commandée, à l’occasion de la réouverture de l’église après restauration, par l’asbl qui avait œuvré au sauvetage de l’édifice. L’asbl a inspiré l’iconographie de l’œuvre, réalisée par le céramiste belge Max van der Linden assisté du céramiste Stéphane Terlinden.

Le relief en céramique se présente comme un « tableau » qui raconte, dans une figuration naïve et une narration inspirée du Moyen-Age, les événements liés à l’histoire de l’église dans son quartier. Ce quartier, qui accueillit des hôtes célèbres, est celui de la rue Royale, une artère prestigieuse, partie du Tracé royal.

On découvre ainsi, de gauche à droite :  le roi Léopold Ier à cheval ; son épouse  la reine Louise-Marie devant le palais de Laeken ; la halle de l’ancien marché couvert Sainte-Marie avec les ânes et le cerisier symboles de Schaerbeek ; les maisons néoclassiques de la rue Royale; l’architecte  Louis Van Overstraeten devant la maquette de l’église Ste-Marie dont il est l’auteur, surmonté des silhouettes de monuments de Gand, où il décéda; l’église Sainte-Marie, et sa coupole incendiée en 1985, accompagnée de la Vierge dans une mandorle et d’une colombe ; le récital organisé par l’écrivain Alexandre Dumas père avec la pianiste Marie Pleyel et les musiciens Franz Liszt et F.J. Fétis pour recueillir des fonds pour la construction de l’église ; la Maison des Arts, ancien château Terlinden avec son propriétaire le vicomte Terlinden, procureur de la cour de cassation ; le compositeur Giacomo Puccini, qui demeura rue Royale et dont les obsèques eurent lieu dans l’église Ste -Marie, surmonté des silhouettes de la Bourse et l’hôtel de Ville à Bruxelles.