Emplacement
Datation
Type d'objet
Description
Le
vocabulaire de Jean-Luc Moerman, autodidacte, se nourrit grandement des univers
du Graffiti et du Hip Hop, ainsi que des Comics américains ou encore du Pop
Art. L’artiste propose une oeuvre polymorphe et grouillante dont le squelette
s’articule autour du dessin, tel qu’en témoigne Connectingthings. Ses
réseaux de lignes ondulantes, mouvantes se développent sur des supports et dans
des contextes extrêmement variés (sur papiers, toiles, miroirs, aluminiums,
autocollants, néons, photographies, peaux… tout autant dans des lieux publics
et espaces urbains que dans des galeries et musées, sur les murs, sols,
plafonds…). L’artiste décloisonne, déconcerte. Il recourt aussi bien au noir et
blanc qu’aux couleurs fluorescentes. Ses foisonnements d’entrelacs arborent un
caractère hautement organique, qui paraît toutefois appartenir à l’ordre de la
science-fiction. Les motifs se répandent, croissent et finissent par vivre aux
côtés de ceux qui souhaitent y prêter attention (tel que c’est le cas dans les
rues de Bruxelles).
Discussion