Datation

1925

Exposition

Belgian art, 02 février 2024 — 01 septembre 2024
René Magritte un laboratoire d'idées, 08 mai 2022 — 04 septembre 2022

Inscriptions

"Magritte (en bas à droite)"

Dimensions

hauteur 55 cm — largeur 40 cm (sans cadre)
hauteur 76 cm — largeur 60 cm — profondeur 3 cm (avec cadre)

Numéro d'inventaire

MJ 29

Identifiant Urban

76674
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Description

Au début des années 20, l’amitié de René Magritte avec des artistes liés au mouvement dada et la découverte de l’œuvre de Giorgio De Chirico en 1925, l’oriente définitivement vers le surréalisme.  Il crée cette année-là ses premiers collages, sans doute influencé par les collages originaux de Max Ernst. L’artiste en réalisera environ 24 jusqu’en 1927, date de son départ pour Paris. On retrouve déjà dans ces premières œuvres les motifs typiques de la grammaire « magrittienne » comme le fameux bilboquet à l’avant-plan. Dans un espace mystérieux, il juxtapose des photos découpées comme celle d’une devanture de magasin et des éléments architecturaux dessinés comme la boîte ou la paroi percée d’ouvertures qui lui permet de suggérer la perspective. La musique semble être un élément récurrent de ce collage, avec les extraits de partition collés sur le bilboquet à l’avant-plan mais aussi par le mystérieux phonographe qui est devenu un cube abritant des jeunes femmes. L’usage de partitions musicales dans ses collages découle d’abord de sa pratique professionnelle (il a illustré des couvertures de partitions) mais est aussi sans doute un hommage à son ami E.L.T Mesens, poète et compositeur. Mais comme toujours chez Magritte, la signification de l’œuvre nous échappe, comme dira le peintre : « Je veille, dans la mesure du possible, à ne faire que des peintures qui suscitent le mystère avec la précision et l’enchantement nécessaire à la vie des idées. »

Sources

CANONNE Xavier et WASEIGE Julie, Magritte, a lab of ideas. Works on paper. Nordiska akvarellmuseet, Ludion, 2022, p 18.

Crédits

Discussion