Datation

1920

Type d'objet

Style

symbolisme

Dimensions

hauteur 89 cm — largeur 108 cm

Numéro d'inventaire

333

Identifiant Urban

87429
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Description

Constant Montald naît à Gand en 1862. Il est issu d’un milieu plutôt modeste.

En 1874, il débute sa formation artistique à l’Académie des Beaux-arts de Gand. Il complète sa formation à l’école industrielle de Gand. A la fin de ses études, une bourse de 3000 francs lui permet de partir en voyage à Paris.

En 1886, il gagne le prix de Rome et entame un voyage de trois ans en Italie.

Une fois de retour en Belgique, Montald fait preuve d’un intérêt grandissant pour le mouvement idéaliste. Ce dernier « prône la transcendance de l’art par rapport à la matérialité afin de faire triompher le concept d’Idée ». Proche du symbolisme, ce mouvement s’en distingue par sa volonté de présenter l’Idée de manière explicite et figurative, plutôt que de la suggérer.

A partir de 1894, Montald crée des œuvres monumentales où le langage visuel de l’Antiquité prédomine. Il renonce toutefois à la figuration mouvementée traditionnelle pour privilégier un style plus empreint de sérénité et de réserve. Il exprime ses idéaux : la Beauté, la Force, la Grâce, la Pureté, l’Inspiration, la Détermination.

En 1896, il devient professeur à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles où il enseigne l’art décoratif. Il y formera notamment René Magritte et Paul Delvaux.

En 1906, il  se porte acquéreur d’un terrain à Woluwe-Saint-Lambert situé au 270 chaussée de Roodebeek. Il y fera construire une villa-atelier par Henri Van Massenhoven, l’architecte des Halles de Schaerbeek. Ce nouveau logis est l’un des symboles les plus évidents de l’ascension sociale de son propriétaire.

À cette époque, Montald honorera des commandes privées et publiques. Le succès est donc au rendez-vous pour Montald qui voit son œuvre  La lutte ou L’Arbre sacré présentée à l’Exposition universelle et internationale de Bruxelles de 1910.

La Première guerre mondiale pousse Montald à réduire la taille de ses œuvres au profit de productions réalisées sur chevalet. Les sujets sont réalistes. Il peint les paysages et les individus qui l’entourent : des paysans, des hommes à tout faire. Il produit une longue série de paysages blancs enneigés qui, eux, sont encore teintés d’une touche de symbolisme.

À partir de 1921, Il collabore avec Jean Delville à la fondation de la Société de l’art monumental. Cela se traduit notamment par l’élaboration d’un Panneau de mosaïque de l’hémicycle à colonnade du Cinquantenaire.

Par ailleurs, Montald jouera un rôle important dans l’essor de la vie culturelle de Woluwe-Saint-Lambert puisque, dès 1923, il fut l’un des plus importants promoteurs du concours communal de peinture. Cet événement s’adressait aux étudiants et anciens étudiants de l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles mais aussi aux jeunes peintres de la commune.

En 1925, une salle entière du pavillon belge de l’Exposition des arts industriels lui est réservée.

En 1932, il prend sa retraite après 36 ans d’enseignement à l’Académie de Bruxelles. En 1943, il entame sa dernière œuvre monumentale : la décoration de murs du cloître du cimetière de l’abbaye d’Orval. Il décède en 1944 à la suite d’un accident de circulation. Il est enterré le 9 mars au cimetière du Dernier repos à Woluwe-Saint-Lambert.

 

                                                                                 

 

 

 

 

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