Affiche pour un bal organisé par la Wizo (Women's International Zionist Organization) au centre Romi Goldmuntz, Anvers, 1988.

Lorsque la WIZO, organisation internationale des femmes juives, est fondée à Londres en 1920, le Cercle des dames sionistes de Belgique, créé en 1904, les rejoint et change de nom. Son programme était de favoriser le travail des femmes (surtout dans l’agriculture), de pourvoir à leur formation et de prendre en charge l’éducation et les soins aux enfants. Depuis 1951, la Fédération WIZO Belgique-Luxembourg a pris le statu de l’asbl. Son activité principale consiste à veiller au bien-être des enfants, à promouvoir le statut de la femme en Israël, à renforcer le lien entre l’Etat d’Israël et le Peuple juif à travers le monde et à accompagner les nouveaux immigrants. Pour ce faire, la WIZO récolte des fonds et s’active également, comme organisation non-gouvernementale reconnue par l’UNICEF ou l’ECOSOC, dans des organisations comme le Vrouwenraad, le conseil des femmes francophones et le CCOJB.

Pendant plusieurs décennies, la WIZO organisait un bal mondain, mais populaire, souvent multiculturel. C’est ce qu’annonce l’affiche sophistiquée de Francine Steigrad (Rodez 1943), élève de l’école d’art Avermaete, graphiste de qualité et responsable de la communication dans l’organisation. Le sigle de trois lettres hébraïques se trouve en petit sur le paquet blanc que porte cette femme élégante que l’on peut imaginer dans une affiche de Toulouse-Lautrec.