Emplacement
Datation
Type d'objet
Matériaux
- métal > argent
- émail
- matières minérales > pierre fine (ou verroterie)
Techniques
Style
Inscriptions
"800" (Sous le pied)
"3" (Sous le pied)
"1891" (Sous le pied)
"SALUTARIS ACCIPIAM ET NOMEN DOMINI IUVORABO CALICEM" (Sur la coupe)
"DON DE MADAME LA BARONNE WHETTNALL [mots illisibles] PETIT-FILS LE COMTE BENOIT CORNET DE PEISSANT A L'OCCASION DE SON ORDINATION LE 20 SEPTEMBRE 1891 " (Sous le pied)
"FORTITER ET HONESTE"
Dimensions
Identifiant Urban
Description
L’inscription dédicatoire, gravée sous le pied du calice,
indique qu’il a été offert par la baronne Whettnapp à son petit-fils Benoît
Cornet de Peissant (1868 (?)-1943), à l’occasion de son ordination comme prêtre
en 1891. Sur le pied figurent le blason de la famille Cornet d’Elzius de
Peissant – De gueules au chevron d'or, accompagné de trois cors-de-chasse du
même, virolés et enguichés du champ (Cornet) ; sur le tout d'azur au
chevron d'argent, surmonté d'une couronne à sept perles d'or et accompagné de
trois croisettes pattées du même (Elzius) – ainsi que leur devise
« Fortiter et Honeste ». Benoît Cornet de Peissant fut vicaire puis
curé de Saint-Antoine-de-Padoue. L’œuvre porte le poinçon de l’atelier Bourdon,
établi à Gand.
L’orfèvre Armand Bourdon (1818-1903) débute sa carrière à
Namur avant de reprendre, en 1854, l’atelier de son beau-père Ferdinand De
Bruyne, situé à Gand, sous le nom de « Bourdon-De Bruyne ». Il
profite de la notoriété déjà acquise par l’entreprise tout en continuant à la
faire prospérer, et devient l’un des fidèles collaborateurs du baron
Jean-Baptiste Bethune, chef de file du néogothique en Belgique. Son fils,
Edouard Bourdon (1858-1944), prend la tête de l’atelier en 1888 tout en
continuant à travailler avec son père. Il développe notamment la vente sur
catalogue et collabore avec l’entreprise Desclée de Tournai ainsi qu’avec la
maison Wolfers Frères de Bruxelles.
Les motifs et éléments décoratifs du calice – tels que les fils torsadés, le guillochage, les frises festonnées ou encore le nœud à boutons – relèvent du répertoire ornemental néogothique inspiré des modèles médiévaux. Le pied polylobé présente six médaillons émaillés, figurant les évangélistes en buste, nommés par une inscription dans un phylactère, un Christ en croix et une Vierge couronnée. D’autres calices, presque identiques et également réalisés par l’atelier Bourdon, sont conservés dans différentes églises et institutions religieuses du pays, notamment à l’abbaye de Maredsous ou à l’église de Melle (Flandre-Orientale), témoignant d’une production sérielle. Le modèle était d’ailleurs présenté dans l’un des catalogues de l’atelier.
Auteur de la notice : Noémie Petit (Urban.brussels)
Sources
Anne-Marie TEN BOKUM (éd.), Bourdon 1811-1967, Anvers, 2002.
Discussion





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