Emplacement
Datation
Type d'objet
Matériaux
Techniques
Exposition
Inscriptions
Dimensions
hauteur 82.4 cm — largeur 101.4 cm — profondeur 3.3 cm (avec cadre interne)
hauteur 100 cm — largeur 119 cm — profondeur 7 cm (nouveau cadre blanc)
Numéro d'inventaire
Identifiant Urban
Description
Dans Arc de lumière, Jef Verheyen nous montre le résultat de l’éternelle quête qu’il mène pour saisir la lumière. Cette œuvre laisse apparaître divers jeux des mêmes tonalités d’une couleur, afin de les amener à un certain état vibratoire. Il appelle cela « essentialisme », comme il l’écrit en 1959 dans la revue « Het Kahier ». L’art doit bouger, vibrer et déclencher une nouvelle dynamique optique.
Agent de liaison entre le groupe Zero et les artistes belges, Verheyen développe, avec des artistes comme Walter Leblanc et Paul Van Hoeydonck, une affinité avec le minimalisme.
L’art Zero est l’art des tableaux monochromes, mais aussi de la lumière et du mouvement. À partir des années 1960, les membres du groupe veulent exprimer la pure possibilité d’un nouveau commencement, loin de toute référence au passé. Dans ce sens, ils ont tourné le dos au pessimisme dans les périodes de crise et ont promu l’innovation à tout crin. Mais à l’inverse du groupe Zero qui utilisait de nouveaux matériaux, Verheyen est resté fidèle à la peinture artisanale. Il se met à la recherche des effets de l’irisation de la couleur, c’est-à-dire de la réfraction de la lumière à la surface de la couleur. Il expérimente les réflexions multiples de la couleur sur une surface transparente. C’est ce que nous observons dans Arc de lumière, qui a également été réalisé en 1962. On y voit la combinaison d’un effet immatériel avec une expansion spatiale.
Discussion