Type d'objet
Techniques
Dimensions
Numéro d'inventaire
Identifiant Urban
Description
Fils du
sculpteur Félix Rombaux, Égide (1865-1942) entre en 1879 à l’Académie des Beaux-Arts
de Bruxelles où il suit les cours de Charles Van der Stappen (1843-1910). Il
collabore ensuite avec Jef Lambeaux (1852-1908). Bénéficiaire d’une bourse
d’étude puis lauréat du Prix de Rome, il effectue plusieurs voyages en Italie.
Après ses pérégrinations, il revient en Belgique en 1895 et s’installe dans sa commune
natale, Schaerbeek. Il est engagé un temps dans l’atelier de Godefroid Devreese
(1861-1941), puis dans celui d’Albert Desenfans (1845-1938). Les commandes
officielles vont ensuite se succéder et lui apporter la réussite : Monument à Henri Vieuxtemps à Verviers, La Nuit pour le Jardin botanique, André Vésale pour l’Hôtel de ville de
Bruxelles, Monument à Gabrielle Petit
à Bruxelles… Ses œuvres traduisent un style classique mais expressif, influencé
par Auguste Rodin et Jef Lambeaux.
Égide Rombaux représente ici Les Parques, trois divinités de la mythologie romaine (équivalent des Moires grecques) qui tiennent en leurs mains le destin de chaque humain. La première, Nona, confectionne la quenouille à filer qui marque le début de la destinée. La deuxième, Decima, déroule le fil de la vie. Enfin, la troisième, Morta, coupe le fil mettant ainsi un terme à chaque existence. Ces sculptures ont été réalisées pour orner le dessus de la cheminée du cabinet de l’échevinat de l’État civil après l’incendie criminel qui a détruit l’hôtel communal de Schaerbeek en 1911. Une symbolique très forte s’attache ici, l’échevin étant chargé de transcrire par acte les étapes importantes qui jalonnent nos existences (naissances, mariages, décès).
Sources
Archives communales de Schaerbeek.
van LENNEP, J., « Égide Rombaux », dans Nouvelle Biographie Nationale, Bruxelles, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts 1997, tome 4, pp. 336-339.
BÉNÉZIT, E. , Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, Paris, 1911, tome 3, p. 651.
WACHTELAER, A., GOLDBERG, M., JURION,
Fr., « Du papier à la brique, histoire de l’hôtel communal de Schaerbeek »,
dans Les petits papiers des archives :
https://issuu.com/1030be/docs/hr_interactif_1030_archives_du_papi?e=23589250/62955713
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