Datation
Type d'objet
Matériaux
Techniques
Style
Lieu de création
Inscriptions
Dimensions
Numéro d'inventaire
Identifiant Urban
Description
Joseph Coosemans est issu d’une famille modeste et
devient orphelin de mère en bas âge. Dirigé par son père vers une carrière dans
l’administration, il obtient le poste de receveur communal, qu’il exerce à
Tervuren de 1854 à 1872. C’est durant cette période qu’il entre en contact avec
les paysagistes de l’école de Tervueren et plus particulièrement avec Hippolyte
Boulenger (1837-1874) et Théodore Fourmois (1814-1871) qui furent ses premiers
maîtres. Sa passion pour la peinture de paysage le conduit ensuite à Barbizon
où il réalise de nombreuses œuvres influencées par l’école du même nom. De
retour en Belgique, le peintre s’installe d’abord à Louvain, puis dans la
Campine limbourgeoise, notamment dans les environs de Genk. Toutefois, il
retourne peindre régulièrement à Tervuren. En 1887, sa nomination comme
professeur de peinture de paysage à l’Institut Supérieur de l'Académie des
Beaux-Arts d’Anvers vient couronner sa carrière. La commune de Schaerbeek
baptisera peu après sa mort une de ses rues de son nom.
Vieux étangs, parc de Tervuren, est une
esquisse réalisée sur le motif. L’artiste se
préoccupe ici de traduire les valeurs subtiles de la lumière et de l’atmosphère.
La clarté du ciel aux tons roses et blancs contraste avec les tonalités sombres
des arbres et de la végétation. La souplesse de la touche et le rendu majestueux des
arbres ne sont pas sans évoquer les études de son premier maître Hippolyte Boulenger.
En 1905, le Cercle artistique et
littéraire de Bruxelles organise une exposition rétrospective de l’œuvre de
Joseph Coosemans, où figure Vieux étangs, parc de Tervuren. À la
suite de cet événement, le rédacteur en chef de la revue L’Art Moderne,
Octave Maus, observe : « Boulenger mourut dès 1874, et Coosemans
continua seul le probe travail entrepris en commun. Ce furent ses années les
plus fécondes. Il signa, durant les douze ou quinze ans qui suivirent cette
séparation, ses meilleures toiles, et la plupart d’entre elles reflètent le
grand souvenir du maître disparu. » (Maus, 1905, p. 373).
Auteur : Association du Patrimoine artistique, C.
Ekonomides, 2023
Analyse facilitée par l’aimable concours de Monsieur Herman De Vilder, secrétaire de rédaction de la revue d’art Het Hof van Melijn, éditée par l’ASBL « Les Amis de l’École de Tervuren »
Sources
Sur l’œuvre :
Archives communales de Schaerbeek (Patrimoine artistique, XIII.A.02.S01.D267).
TARDIEU,
Ch., Exposition Joseph-Théodore Coosemans,
Cercle artistique et littéraire de Bruxelles, catalogue d’exposition, du 4 au
26 novembre 1905, no 10, p.10.
Sur l’artiste :
MAUS, O.,
« Joseph-Théodore Coosemans », in L’Art Moderne, 10 novembre 1905, pp. 373, 374.
PICARD, E., « Exposition
Joseph-Théodore Coosemans, Cercle artistique et littéraire de Bruxelles »,
La Belgique artistique et littéraire,
décembre 1905, pp. 433-435.
L’Art à Schaerbeek dans le passé. Exposition
rétrospective de Peinture et de Sculpture, catalogue d’exposition, Cercle
des arts, des sciences et des lettres de Schaerbeek, 1908, p. 7.
HELLENS, F., « L’Art à Schaerbeek
dans le passé », in L’Art Moderne,
22 novembre 1908, p. 372.
VANZYPE, G., L’Art Belge du XIXe siècle, Librairie nationale d’art et
d’histoire, G. Van Oest éditeurs, Bruxelles et Paris, 1923, pp. 93-96.
DE VILDER, H., WYNANTS, M.,
Joseph Coosemans (1828-1904) Schilder
van de School van Tervuren, Vzw De Vrienden van de School van Tervuren,
1993.
DE VILDER, H., WYNANTS, M. L’école de Tervueren,
traduit du néerlandais par P. Tasiaux, édition « Les amis de l’école de
Tervueren », 2000, Tervueren, pp. 92-107.
DE VILDER, H., De School
van Tervuren, in de bedding van de tijd, Vzw De Vrienden van de School van
Tervuren, 2008, pp. 163-182.
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