Datation

Entre 1932 et 1956 (Dès 1932, Jan Van Looy évolue vers un art intimiste et sensuel consacré principalement aux scènes d’intérieur et aux natures mortes. La toile est acquise par la commune en 1956)

Type d'objet

Style

naturalisme

Lieu de création

Bruxelles

Inscriptions

"Jan Van Looy" (peint, en bas à droite)

Dimensions

hauteur 100 cm — largeur 80 cm

Numéro d'inventaire

418

Identifiant Urban

38954
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Description

Jan Van Looy est un peintre, aquarelliste, dessinateur et décorateur. De 1900 à 1902, il se forme à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, dans l’atelier de Constant Montald (1862-1944) et de Herman Richir (1866-1942). Son admiration pour l’œuvre d’Isidore Verheyden (1846-1905), Jean-Baptiste Degreef (1852-1894) et Hippolyte Boulenger (1837-1874) le pousse à planter son chevalet dans les sites bien connus de Tervuren et de la forêt de Soignes. Il peint alors dans un style vigoureux et spontané proche de l’œuvre de ces paysagistes. Vers 1905, il installe un atelier au n° 70 de la rue Stéphanie à Laeken et, en 1906, il devient membre du cercle bruxellois Le Lierre. Tout au long de sa carrière, Jan Van Looy participe régulièrement à des expositions et des salons artistiques tant en Belgique qu’à l’étranger. On lui doit également un certain nombre de peintures décoratives, notamment la décoration du Ministère des Sciences et des Arts au Gouvernement provincial et de l’ancien hôtel communal de Laeken.

Dès 1932, il évolue vers un art intimiste et sensuel consacré principalement aux scènes d’intérieur et aux natures mortes. Dans ces dernières notamment, se manifestent, par la facture à la fois leste et précise, les influences de Louis Dubois (1830-1880), de Jean-Siméon Chardin (1699-1779) et des maîtres hollandais du XVIIe siècle.

Nature morte est un bel exemple de cette évolution de l’artiste. À l’occasion de l’exposition individuelle de l’artiste en 1939 à la galerie Le Régent, le critique d’art Fernand Lepaffe écrit : « Les variétés d’oiseaux sauvages, butors, courlis, sarcelles [] concourent par leurs plumages farouches, étonnamment rendus à des curieux accords : fauve et gris, beige, émeraude et or. Ailleurs les noirs profonds et les blancs éclatants s’opposent résolument. []» (LEPAFFE, F., « Jan Van Looy », in Courrier médical et pharmaceutique).

Auteur : Association du Patrimoine artistique, C. Ekonomides, 2023

Sources

Sur l’œuvre :

Archives communales de Schaerbeek (Patrimoine artistique, XIII.A.02.S01.D225).

Sur l’artiste :

BISSCHOPS, F., « Le Peintre Bruxellois Jan Van Looy », in Vivre, revue mensuelle, Arts-Science-Littérature, Bruxelles, janvier 1938, treizième année, n°1, pp. 5-7.

LEPAFFE, F., « Jan Van Looy », in Courrier médical et pharmaceutique, Paris, mars 1939, XXXe année, n° 3, pp. 137-139.

LEPAFFE, F., Jan Van Looy, Galeries de l’Art Belge, catalogue d’exposition, Bruxelles, du 20/11/1943 au 02/12/1943.

DELAHAUT, J-R., « Jan Van Looy », in Revue mensuelle internationale : Arts-Lettres-Théâtre-Critique, Bruxelles, février 1939, 7e année, n° 62, p. 45-52.

Crédits

Discussion