Datation

1910

Type d'objet

Style

Réalisme

Lieu de création

Bruxelles

Inscriptions

"Emile Vauthier" (peint, en bas à droite)
"Emile Vauthier / op. N°214 / Brux. 1910 " (au revers)

Dimensions

hauteur 26 cm — largeur 22 cm

Numéro d'inventaire

610

Identifiant Urban

39131
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Description

Émile Vauthier naît au sein d’une famille bourgeoise et cultivée d’Ixelles. Il reçoit ses premières leçons de dessin du peintre anversois Henri de Braekeleer (1840-1888), ami de la famille, avant de devenir l’élève de Louis Pion (1851-1934) et d’Alfred Cluysenaar (1837-1902). Il suit ensuite les cours de peinture à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles ainsi qu’à l’Académie de Düsseldorf, dans l’atelier de Hugo Crola (1841-1910) et d’Adolf Schill (1848-1911). En 1896, il expose au salon de Bruxelles. Il participe régulièrement aux salons de Gand, Anvers et Namur. Il se spécialise dans l’art du portrait et sera très apprécié de la bourgeoisie bruxelloise. En 1908, il réalise les portraits de Léopold Ier et de Léopold II, destinés au mess des officiers de l’École de tir de Brasschaat. Parallèlement à sa carrière de peintre, il fut critique d’art et dramaturge. Vers 1909, il installe son atelier au 16, rue Godecharle à Ixelles, atelier qu’il partagea dès 1930 avec le peintre Victor Abeloos (1881-1965). De 1922 à 1929, il fut directeur de l’École des arts décoratifs et industriels d’Ixelles.

Le Portrait de Monsieur de Jardin s’inscrit dans la veine réaliste, tant par la technique que par la gamme chromatique. Dans ce tableau à la fois sobre et austère, l’artiste met en avant le statut social du modèle. Le visage subtilement éclairé se détache sur un fond sombre. Les bras, que l’on devine croisés sur la poitrine, confèrent au modèle une singulière prestance. On remarque sur sa main finement modelée un réseau de veines admirablement peintes. 

Auteur : Association du Patrimoine artistique, C. Ekonomides, 2022

Sources

Sur l’artiste :

Louise Fredericq, « Emile Vauthier », in Le dictionnaire des peintres belges du XIVe siècle à nos jours, La Renaissance du Livre, Bruxelles, 1994, p. 1138.

Crédits

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