Emplacement
Hôtel de Ville, Salle Ogivale
Datation
1902
Type d'objet
monument commémoratif
Ensemble
Le monument t'Serclaes
Matériaux
Techniques
Lieu de création
Bruxelles
Inscriptions
"Le 6 juin 1898, le Conseil communal de Bruxelles a chargé le sculpteur Julien Dillens d'édifier ce monument en honneur d'Everard 't Serclaes, échevin"
(socle pilastre de gauche)
"Eberhardo 't Serclaes liberatori patriae" (au bas du monument)
"Le 24 octobre 1356, Everard 't Serclaes, par un hardi coup de main, chassa les soldats étrangers qui occupaient Bruxelles. Après avoir été cinq fois échevin de sa ville natale, il mourut le 31 mars 1388 lâchement assassiné pour avoir défendu les droits de la cité" (socle pilastre droit)
"Eberhardo 't Serclaes liberatori patriae" (au bas du monument)
"Le 24 octobre 1356, Everard 't Serclaes, par un hardi coup de main, chassa les soldats étrangers qui occupaient Bruxelles. Après avoir été cinq fois échevin de sa ville natale, il mourut le 31 mars 1388 lâchement assassiné pour avoir défendu les droits de la cité" (socle pilastre droit)
Dimensions
hauteur 395 cm — largeur 183 cm — profondeur 60 cm — poids 900 kg
Numéro d'inventaire
B.2011.5
Identifiant Urban
40126
Description
Ce monument est une commande faite par la Ville de Bruxelles, en 1902, au sculpteur Julien Dillens (1849-1904), artiste majeur de son époque, dont un grand nombre d'oeuvres est encore visible dans les rues de Bruxelles.
"Ce monument commémore une figure majeure du folklore et de l'identité bruxelloise, Everard t'Serclaes, qui entre dans l'histoire le 24 octobre 1356, lorsque, avec une poignée d'hommes, il escalade les remparts et libère la ville du joug du Comte de Flandre. Par la suite, il poursuivra une remarquable carrière politique et sera échevin. Il meurt le 31 mars 1388 à la maison de l'Etoile." (Préface du livre sur la restauration sous la direction de Paula Cordeiro.)
Le monument, à l'origine placé dans la galerie passant sous la Maison de l'Etoile, est remplacé par une copie en 2016, afin de préserver l'original de la tradition consistant à caresser le bras du gisant.
La maquette préparatoire est également conservée, ainsi qu'une esquisse pour l'un des reliefs.
Sources
Paula CORDEIRO (dir.), Le monument T'Serclaes, restauration et légendes, Bruxelles, Mardaga, 2018.
Discussion