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Type d'objet
Matériaux
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Style
Lieu de création
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Dimensions
Numéro d'inventaire
Identifiant Urban
Description
Ayant
participé dès 1876 aux expositions des peintres luministes du cercle de la Chrysalide, camarade de Vogels, de
Pantazis, de Degreef et d’Ensor, fondateur du cercle des aquarellistes Les Hydrophiles, Speekaert sut cependant
défendre sa personnalité artistique contre toute influence. Ses chemins de
halage, ses rives de la Senne et de la Sennette, peuplés de canotiers et de
promeneurs, ses paysages de plein air de Saint-Job, sont transcrits avec
franchise et modération. L’historien de l’art Maxim Bensus souligne à ce
sujet : « Dans ces tableaux, pas cette fébrilité d’achèvement du
rapin pressé de vendre. Non, tout est dessiné avec la minutie de Leys.
N’espérez pas de ces rutilantes féeries de couleurs criardes, qu’affectionnent
nos actuels. Sous un ciel pluvieux de Brabant, les tons sont grisailles,
estompés, indécis. […] Nos
paysages sont calmes comme notre mentalité ; c’est ce que Speekaert a
rendu avec une opiniâtre exactitude. » (« Type d’aujourd’hui,
Léopold Speekaert », Le Bruxellois,
2 avril 1918, s.p.)
La
Sennette à Evere est une esquisse d’une grande sensibilité d’exécution et
de perception. On y découvre de subtiles harmonies et surtout une grande
sérénité par l’emploi de couleurs sombres plus accordées que contrastées. Une
lumière diffuse suggère les contours de toutes choses et accroît par sa
présence discrète le caractère intimiste du tableau.
Peu de paysagistes de l’école belge du XIXe siècle furent aussi
discrets, aussi dépourvus de sentimentalité que Speekaert. Léon Storck, premier
conservateur du Musée Speekaert à Saint-Gilles, aujourd’hui disparu, écrivait dans
ce sens : « Toutes ces œuvres sont exécutées avec la préoccupation
constante de l’expression vraie de la forme, du ton, de la finesse de l’enveloppe
atmosphérique […] ».
Sources
Musée Speekaert (catalogue), Saint-Gilles-lez-Bruxelles, p.11, n°50.
LOUIS, E., « Léopold Speekaert », Fédération Artistique, 1 mai 1898, Anvers, 227, 228.
MECOENAS (Théodore Hannon), « Léopold
Speekaert », La Chronique, 22
avril, 1898, s.p.
MAUS, O., « Léopold
Speekaert », L’Art Moderne, 24
avril 1898, pp. 131, 132.
BENSUS, M., « Type
d’aujourd’hui, Léopold Speekaert », Le
Bruxellois, 2 avril 1918, s.p.
CHARRON, N., « Le Musée Speekaert », Touring Club de Belgique, 17 septembre 1937, pp. 273-276.
Voir la fiche originale de cet objet : balat.kikirpa.be
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