Datation
Type d'objet
Matériaux
Techniques
Style
Lieu de création
Dimensions
Numéro d'inventaire
Identifiant Urban
Description
Léopold Speekaert passa son
enfance et sa jeunesse rue Haute, à proximité du quartier du Sablon à
Bruxelles. En 1851, il fréquente l’Atelier libre Saint-Luc, où il rencontre
Louis Dubois et Eugène Smits, deux artistes résolument non-conformistes, dont
la fréquentation décida de l'orientation du jeune artiste. En 1863, Speekaert
envoie à la troisième exposition du cercle de la Patte de Dindon deux
paysages qui seront acquis par le mécène et amateur d'art Jules Lequime. Ce
succès se répète l'année suivante, en 1864, à l'exposition annuelle du Cercle
artistique et littéraire de Bruxelles avec la Jeune fille au corset qui
obtient la faveur de la critique et trouva également acquéreur.
Champs cultivé,
Saint-Gilles, date de cette même année.
Dans ce paysage dépouillé, toute l'attention du peintre se porte sur le rendu
de la lumière et de l'espace. Quant à la palette, les tons vert, gris et beige
pâle ne sont pas sans rappeler les tonalités que Dubois et Boulenger
utilisaient à la même époque pour les paysages de plein air qu’ils réalisèrent
aux environs de Bruxelles.
Sources
Musée Speekaert (catalogue), Saint-Gilles-lez-Bruxelles, p.11, n°42.
LOUIS, E., « Léopold Speekaert », Fédération Artistique, 1 mai 1898,
Anvers, pp. 227,228.
MECOENAS (Théodore Hannon), « Léopold
Speekaert », La Chronique, 22
avril, 1898, s.p.
MAUS, O., « Léopold Speekaert », L’Art Moderne, 24 avril 1898, pp.
131,132.
Voir la fiche originale de cet objet : balat.kikirpa.be
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