Datation
Type d'objet
Matériaux
- métal > argent
- matière animale > ivoire (croix du couvercle et tige)
- matière animale > gomme-laque
- métal > or
Techniques
Style
Lieu de création
Inscriptions
"En souvenir de nos / chers parents / Simone et Lucette / Tschaggeny / 1955." (gravé, sous le pied)
Dimensions
hauteur 9 cm — largeur 4 cm (hauteur de la tige et largeur à la base de la coupe)
hauteur 20 cm (hauteur sans couvercle)
Identifiant Urban
Description
L’orfèvre Henri-Joseph Holemans s’est formé aux arts décoratifs à l’École Saint-Luc de Saint-Gilles, dont il est diplômé en 1919. C’est vraisemblablement sa rencontre avec l’orfèvre Théodore Bisschop qui le met sur la voie du travail du métal précieux. Il aurait été initié à l’orfèvrerie dans les tranchées ; il approfondit cette pratique après la guerre et ouvre son propre atelier en 1920, reprenant le fonds de commerce de Bisschop. Travaillant d’abord dans une optique historisante, il se tourne ensuite vers un style plus épuré, caractéristique de l’Art Déco dont il est un des représentants belges majeurs pour l’orfèvrerie, tout en conservant une profonde inspiration puisée dans les formes de la nature. Ainsi, il s’inscrit également dans le sillage de l’École d’Art de Maredsous, qui prône une esthétique épurée, en reconnexion avec la symbolique profonde de l’Église. Dans ses réalisations, l’orfèvre utilise des matériaux précieux et variés dont il maîtrise les spécificités propres, aussi bien techniques qu’esthétiques. Comme Marcel Wolfers, Holemans maîtrise lui aussi la technique de la laque japonaise. Son travail témoigne d’une véritable sensibilité décorative. Il réalise un ensemble important d’orfèvreries liturgiques pour la Basilique nationale du Sacré-Cœur de Koekelberg, dont certaines pièces de très haute qualité. D’autres églises de Bruxelles conservent également des œuvres d’Holemans.
D’une apparente simplicité formelle, ce ciboire sphérique, réalisé par Henri-Joseph Holemans, témoigne néanmoins d’une recherche esthétique particulièrement subtile. Ainsi, des éléments saillants soulignent les pans du pied hexagonal, et le bord du couvercle est relevé de motifs carrés façonnés dans le métal. Une croix en ivoire surmonte l’ensemble. Les principaux éléments décoratifs sont localisés sur la tige, elle aussi en ivoire. Dessus, quatre plaquettes d’argent figurent des visages en relief, issus du répertoire de motifs de l’orfèvre et réutilisés sur d’autres œuvres. L’utilisation modérée du décoratif et les lignes nettes et précises rendent les formes particulièrement lisibles, élément caractéristique du style Art Déco. Une inscription indique qu’il s’agit d’un don des sœurs Simone et Lucienne (Lucette) Tschaggeny, en souvenir de leurs parents, et permet de dater l’objet de 1955.
Auteur de la notice : Noémie Petit (Urban.brussels).
Sources
J. VANDENBREEDEN et R.M. DE PUYDT, Basiliek/basilique Koekelberg art-decomonument/monument art déco, Bruxelles/Tielt, Racines/Lannoo, 2005, p. 142-143.
Voir également la fiche de cet objet sur : balat.kikirpa.be
CréditsDiscussion
![Photo Marché aux chevaux, défilé de chevaux dans une rue adjacente à la Place de la Duchesse de Brabant (Molenbeek-Saint-Jean), photogr. anon., s.d. [années 1980-1990].<br>](https://collections.heritage.brussels/medias/66/objects/77/SF_2011.0300-.jpg)


























![Carte-vue Royal Daring Club de Bruxelles, terrains de football et courts de tennis (Molenbeek-Saint-Jean), éd. P.I.B. ( Molenbeek-Saint-Jean), s.d. [années 1930 ?].<br>](https://collections.heritage.brussels/medias/66/objects/77/PAKA_2019.021.jpg)



















