Emplacement

En réserve

Datation

1923

Type d'objet

Exposition

Inscriptions

"b.d.: Servranckx - 1923"

Dimensions

hauteur 92.5 cm — largeur 70 cm (sans cadre)
hauteur 95 cm — largeur 72.5 cm — profondeur 3 cm (avec cadre)

Numéro d'inventaire

CC 1217

Identifiant Urban

28535
voir plus

Description

Dans un dégradé entre gris et rouge, plusieurs cercles, entiers ou demi coupés, entrent en collision.  On pourrait y voir la palette d’un peintre, ou des planètes agglomérées avec leurs satellites. La peinture évoque aussi les représentations de machines, telles que peintes par Fernand Léger.

Il s’agit en fait d’une pure composition plastique évoquant l’univers industriel. L’idée n’est plus de s’inspirer d’un motif réel, mais de créer un art abstrait universel.

Quand Victor Servranckx réalise Opus 53, ainsi dénommée car 53ème de ses œuvres, il n’a alors que 26 ans. A l’issue de la première guerre mondiale, il a réagi, avec d’autres comme Jozef Peeters ou Prosper De Troyer, à l’embourgeoisement de la peinture. Comme eux, il aspire à la «Plastique pure».

Les idées du petit groupe d’artistes sont relayées par la revue belge 7 arts, dont le premier numéro contient le manifeste du courant constructivisme. On a pu y lire que «l’art est une expérience active de la civilisation».

Cet art qu’ils prônent se veut universel et compris par tous car selon Servranckx, «Les lois géométriques, c’est ce qui relie les hommes, c’est la plate-forme où tous les hommes peuvent se rencontrer; c’est un terrain d’entente pour un art collectif possible. La forme géométrique exclut l’individualisme particulariste…».

Crédits

Discussion