Emplacement
Datation
Type d'objet
Matériaux
Techniques
Style
Inscriptions
Dimensions
hauteur 114.5 cm — largeur 147.5 cm — profondeur 6.5 cm (avec cadre)
Numéro d'inventaire
Identifiant Urban
Description
Crinière au vent dans un galop imaginaire, un cheval blanc à l’encolure démesurée semble flotter dans un ciel aux astres multicolores. Nous sommes dans un cirque, un cirque cosmique et onirique où la piste aux étoiles est un quadrilatère obscur. Des balles de couleurs se sont échappées des mains de jongleurs imaginaires. L’espace, autour du cheval, est infini. Une intensité minimaliste émerge de la toile.
Le Cheval de cirque de Joan Miró fait partie d’une série d’une dizaine de toiles du même nom, dont il disait: «[…] j’ai mis beaucoup de temps à les faire. Pas à les peindre, mais à les méditer».
C’est à Paris, au milieu des années 1920, que le peintre et sculpteur espagnol s’est installé et a rejoint la sphère des surréalistes. André Breton, l’un des personnages phares de ce mouvement artistique, dira de lui qu’il était «la plus belle plume du chapeau surréaliste».
La période est féconde, l’univers des rêves s’ouvre aux interprétations. Miró y invente un répertoire de formes simples qui s’apparente à un langage codé. Il développe une représentation personnelle de l’inconscient. Formes et symboles flottent en apesanteur sur un fond monochrome bleu, qui traduit le monde intérieur de l’artiste.
Cette toile de Miró constitue un «heureux accident» dans l’histoire des acquisitions du Musée d’Ixelles, originellement consacré à l’art belge. Arrivée dans les collections par le hasard des donations, elle a rejoint le musée en 1977, suite au legs de Max Janlet, un marchand et collectionneur ixellois.
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