Datation
Type d'objet
Matériaux
Techniques
Style
Lieu de création
Dimensions
Numéro d'inventaire
Identifiant Urban
Description
En 1898, dans son hôtel
particulier de l’avenue de la Toison d’Or, Léopold Speekaert organise une
exposition rétrospective de son œuvre dont les profits allaient être distribués
entièrement aux pauvres de Saint-Gilles. À la suite de cette exposition, dans
laquelle figure Prairie, automne (Saint-Job)
ainsi que d’autres études réalisées à Uccle, le critique d’art de la revue
anversoise La Fédération Artistique
observe avec justesse : « Aucun esprit de mièvrerie ne rapetisse son
art. Il voit la nature avec les yeux de la vérité seule et cherche à exprimer
d’une manière large et simple, sans aucune ficelle de métier, les sensations
saines que sa vue et son étude incessantes lui procurent. » Il est frappé
par le contraste entre la technique vigoureuse de ses premiers tableaux et la
délicatesse d’exécution des œuvres plus tardives : « Il semble que M.
Speekaert soit devenu plutôt harmoniste que coloriste alors que jadis il était
moins harmoniste que coloriste. Il ne recherche plus les gammes brutales ni la
facture solide et mâle se combinant avec le rendu de sujets purement réalistes.
Il travaille la finesse des gammes grises et a supprimé de sa palette tous ces
tons solides qui l’encombraient il y a vingt ans. » (« Léopold
Speekaert », Fédération Artistique,
1 mai 1898, Anvers, p. 226).
Sources
LOUIS,
E., « Léopold Speekaert », Fédération
Artistique, 1 mai 1898, Anvers, pp. 227, 228.
MECOENAS (Théodore
Hannon), « Léopold Speekaert », La
Chronique, 22 avril, 1898, s.p.
MAUS, O.,
« Léopold Speekaert », L’Art Moderne,
24 avril 1898, pp. 131,132.
BENSUS,
M., « Type d’aujourd’hui, Léopold Speekaert », Le Bruxellois, 2 avril
1918, s.p.
Voir la fiche originale de cet objet : balat.kikirpa.be
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