Au bord du lac
Maurice Langaskens
Datation
Type d'objet
Matériaux
Techniques
Style
Lieu de création
Dimensions
Numéro d'inventaire
Identifiant Urban
Description
Ce
tableau a été exposé au XIXe salon Pour l’Art, à Bruxelles, en 1911 (n°1, cat. p. 32), et la même
année à l’exposition triennale de la Société royale d’Encouragement des
Beaux-Arts d’Anvers (n°147, cat. p. 19). Présentés ensemble avec un second
tableau, ils formaient une paire intitulée L’Automne.
Figuraient également au salon de Bruxelles, deux études préparatoires à ces
tableaux. Le pendant du tableau de Saint-Gilles a été identifié à la Galerie
Argus, en 2013 (localisation inconnue ; ill. cat. expo. Ypres, 2003-2004,
p. 75). Ses dimensions sont légèrement plus grandes (105 x 256 cm), mais on y
retrouve la même thématique, celle d’un groupe de femmes dévêtues se prélassant
dans un cadre bucolique aux tonalités automnales, et un traitement des formes
similaire. Un troisième tableau, réalisé dans la même veine, est passé dans la
salle des ventes Horta, à Bruxelles, le 18 mars 2002 (lot 152), sous le titre,
sans doute impropre, Les baigneuses (localisation
inconnue). Le format et les dimensions sont comparables (huile sur toile, 94 x
242 cm) aux deux tableaux précédents, mais le traitement des formes apparaît
quelque peu différent. Ainsi, les corps des femmes présentent un modelé plus
synthétique, et les feuillages comme le paysage sont travaillés plus en aplat.
Cette différence est vraisemblablement liée à sa réalisation plus tardive, dans
les années 1920, si l’on s’en réfère au style des coiffures.
Le
tableau de Saint-Gilles appartient à la période symboliste du peintre, qui
s’étend de 1907 à 1914. Sa production
est alors surtout décorative. Ses tableaux, marqués par l’influence de Constant
Montald, son maître à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, et de Puvis de
Chavannes, peintre dont il a pu s’inspirer alors qu’il fréquentait l’Académie
des Beaux-Arts et l’École des Arts décoratifs de Paris, emmènent le spectateur
dans des univers oniriques, peuplés de personnages d’une beauté désincarnée,
évoluant avec calme et sérénité. Parmi les ensembles décoratifs muraux que
Maurice Langaskens réalisa à l’époque, signalons celui de l’école communale
n°13 de Schaerbeek, peint en 1914.
Sources
Archives administration communale de
Saint-Gilles, s.n.
Pour l'Art : Catalogue : XIXe exposition annuelle, Bruxelles, du 11 février au 12 mars 1911, n° 1, p. 32.
Société Royale d'Encouragement des Beaux-Arts d'Anvers : Exposition triennale 1911, n°147, p. 19.
DEWILDE, J. (sous la direction), Maurice Langaskens 1884-1946, Snoeck, fig. p. 75
Cat. exposition Maurice Langaskens : peintre-décorateur 1884-1914 & 1918-1946, Ypres, Stedelijk Museum 2003-2004, n° 25 (ensemble avec son pendant appartenant alors à la Galerie Argus).
Voir la fiche originale de cet objet : balat.kikirpa.be
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