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Art en espace public - Ville de Bruxelles

Les neuf Provinces

Jacques Moeschal

architecte, sculpteur.rice1913-2004

Datation

1969

Type d'objet

Beaux-arts > sculpture
mobilier monumental > oeuvre d'art en espace public

Ensemble

Jacques Moeschal

Fontaine murale Tour du Midi

Sans titre - parking des Deux Portes

Toute une vie

Signe de lumière (RBC)

"Sigle" (le cube)

Sculptures de linteau - Interparking (retiré)

Les neuf Provinces

Intégration

Sculpture les Venelles

Sans titre - parking des Deux Portes

Matériaux

Dimensions

hauteur 1300 cm — longueur 500 cm

Numéro d'inventaire

C065

Identifiant Urban

66706
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Description

Au début des années 1960, la future Belfius Banque (à l'époque Crédit communal de Belgique), convaincue de la nécessité de s'agrandir et de disposer d'un siège social d'envergure, projette la construction d'un complexe qui doit prendre place sur l'ancien site de l'hôpital Saint-Jean, à l'angle des boulevards Pacheco et du Jardin Botanique. Lancés en 1964, les travaux ne seront achevés que début de 1970. 
En 1968, un concours est lancé en vue de réaliser une sculpture destinée à orner la façade de la banque. À l'issue du concours, annoncé dans la presse en mai 1969 (Le Soir, 30.05.1969) - où figurent les noms de Marcel Arnould, Jean-Pierre Ghysels, Rik Poot ou encore Jean Willame -, le choix se porte sur Jacques Moeschal. 
Pour cette commande, Jacques Moeschal, dont la renommée a largement dépassé les frontières belges - atteignant une nouvelle dimension avec la sculpture monumentale créée pour les jeux olympiques de 1968 à Mexico -, réalise une sculpture murale en acier inoxydable d'une hauteur de plus de 13 m. Visible depuis le haut du bd du Jardin Botanique (répondant ainsi à la volonté de l'artiste), la sculpture est formée de neuf modules abstraits - symbolisant les neuf provinces de l'époque - dont quatre sont concaves et cinq convexes. Ils sont superposés trois par trois selon le rythme 212, 121, 212. L'ensemble est monté sur deux barres d'acier verticales et trois horizontales et pèse plus de 7 tonnes (Roberts-Jones, Ph., p. 45).
L’œuvre de Jacques Moeschal met au défit les soudeurs de la firme Wiskemann. Le matériau, des tôles d’acier inoxydable, exige que les soudures ne déforment pas le cintrage des formes et que les lignes courbes des arêtes soient parfaites, soulignant la géométrie rigoureuse des éléments répétitifs. Une fois encore, le sculpteur place ce travail innovant dans une préoccupation de pionnier, marquant la dynamique, le savoir-faire de spécialistes, et l’image intiment incrustée dans le site (Flament, R. et Moeschal, V., p. 35),


Sources

DEROM, P. (dir.), Les sculptures de Bruxelles, Galerie Patrick Derom – Pandora, Bruxelles – Anvers, 2000, p. 249.

DEROM, P., Les sculptures de Bruxelles. Catalogue raisonné, Patrick Derom Gallery, Brussels, 2002, p. 71.

ROBERTS-JONES, Ph., Jacques Moeschal ou la sculpture architectonique, CFC-Éditions (les carnets d’architecture contemporaine), Bruxelles, 2002, p.45.

FLAMENT, R. et MOESCHAL, V., Moeschal. Sculpteur - architecte, 1913-2013, 180° éditions, Bruxelles, 2014, p. 34-37.

Liens : 

https://www.moker.be/nl/works/de-negen-provincies 

Moker photographies www.designvanhuffel.be

Crédits

Discussion