Datation
Type d'objet
Techniques
Lieu de création
Inscriptions
"36/100" (en bas au milieu)
"Miron Sima 1971" (en bas à droite)
Dimensions
Numéro d'inventaire
Identifiant Urban
Description
Miron Sima (Proskurow, 1902- Jérusalem, 1999)
Miron Sima est né dans un shtetl de la Russie Tsariste. Il a
d’abord étudié l’art à Odessa, puis à Dresde en Allemagne avec Otto Dix, grand
artiste expressionniste. Ce dernier lui apprend la peinture et les techniques
de l’art graphique. Comme son mentor, Sima explore dans son art les effets de
la pauvreté et de la victimisation. Les gravures sur bois de Sima ont été
exposées dans toute l’Allemagne et il se voit décerner en 1932 le prestigieux
Prix d’Art de Dresde. Il est le dernier Juif à recevoir une telle récompense
avant la montée du nazisme. Il émigre en Palestine en 1933, s’installe d’abord
à Tel-Aviv et y conçoit des décors de Théâtre. Cinq ans plus tard, il se fixe
définitivement à Jérusalem et y pratique l’enseignement. C’est là qu’il réalise
en 1943 une série de portraits de la poétesse excentrique Else Lasker-Schüler.
En 1949, Sima est co-fondateur de la « Jerusalem Artist’s House » et
il compte parmi les premiers à participer à ses expositions.
Pourim, la fête des sorts, est une fête juive d’origine
biblique et d’institution rabbinique qui commémore les évènements écrits dans
le livre d’Esther ou « Méguila d’Esther », la délivrance miraculeuse d’un
massacre de grande ampleur, planifié à leur encontre par Haman grand vizir du
roi Perse Assuérus « Xerxès premier » quatrième siècle avant notre ère.
Le livre rapporte une série d’événements se déroulant sur
plusieurs années : Esther, d'origine juive, devient la favorite du souverain,
Assuérus. Or, sous son règne, le grand vizir — Haman — intrigue et obtient de
pouvoir exterminer toute la population juive. Devant pareille menace, Mardochée
fait appel à sa nièce Esther afin qu'elle obtienne du roi l'annulation du
décret qui les condamne. Le roi — informé par Esther — prend toutes les mesures
nécessaires pour protéger la population juive, et condamne le vizir, ainsi que
tous ses fils, à être pendus au poteau destiné initialement à Mardochée. Enfin,
les Juifs instaurent une fête annuelle, appelée Pourim, afin de commémorer ce
miracle.
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