Emplacement

°Réserves

Datation

Entre 1914 et 1930

Matériaux

Exposition

Automne de la dentelle #6 Dentelles de guerre, Musée Mode & Dentelle, Bruxelles, 15 octobre 2024 — 06 avril 2025

Dimensions

hauteur 15 cm — largeur 1060 cm

Numéro d'inventaire

D1997.12.01

Identifiant Urban

98997
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Description

Métrage ou volant, 1914-1930
Dentelle à l'aiguille type Gros point de Venise.
Dentelle de guerre
Les MRAH conservent un napperon aux motifs aux fuseaux exactement identiques à ce très long bord en dentelle à l’aiguille, ce qui permet d’en identifier la créatrice : Marguerite Brouhon (1872-c.1918). Ces motifs sont connus sous le nom de « fleurs de la Reine ». En effet, la rose et l’edelweiss sont associées à la reine Elisabeth. L’edelweiss, symbole des Alpes, rappelle son enfance bavaroise tandis que la rose est l’attribut de sainte Elisabeth. L’action de la reine et sa présence auprès des malades de la tuberculose et des blessés de guerre vont fortement contribuer à sa popularité et à son association avec cette sainte homonyme médiévale, reine de Thuringe qui s’occupait des nécessiteux de son royaume.

Ce très long bord en dentelle à l’aiguille a sans doute été fait pour encadrer une nappe ou un couvre-lit. Les dessins du Comité de la Dentelle étaient distribués à plusieurs centres dentelliers en Belgique, chaque centre ayant sa spécialité : aiguille ou fuseaux. Le tour de nappe en dentelle aux fuseaux présenté ici en montre une autre variation. Bien que l’exécution du volant à l’aiguille soit fine on constate que la dentelle aux fuseaux permet plus de nuances dans les contrastes.

Ces bordures sont représentatives des dentelles de guerre aux motifs symboliques qui ne comportent pas de référence directe à la guerre.

Sources

Gauthier C. et Cooreman R., « Dentelle de guerre », Saison de la dentelle#6, livret d’exposition, Musée Mode & Dentelle, Bruxelles, 2024, notice k.

Cooreman R. et McMillan E., Dentelles de guerre belge 1914-1918. La collection des Musées Royaux d'Art et d'Histoire, Snoek, Bruxelles, 2024, pp. 68-69.
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