Emplacement

Exposé hors du Musée

Datation

1896

Type d'objet

Style

néo-impressionisme

Exposition

Arte Belga , 05 avril 2023 — 30 juillet 2023
Belgian art Malaga, 11 octobre 2022 — 05 mars 2023
Chefs d'oeuvres-Belgische kunst, 14 décembre 2021 — 13 février 2022
Expo Impressionnisme belge, 21 octobre 2021 — 16 janvier 2022

Inscriptions

"Luce 96" (b.d)

Dimensions

hauteur 46.5 cm — largeur 56.2 cm (sans cadre)
hauteur 58.5 cm — largeur 68.5 cm — profondeur 6.1 cm (avec cadre)

Numéro d'inventaire

OM 127

Identifiant Urban

30450
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Description

Terril de charbonnage de 1896 est une oeuvre résultant de la découverte du monde industriel et des charbonnages belges. C’est son ami Théo Van Rysselberghe qui, à la fin de 1895, lui fait découvrir la région de Charleroi, ce pays noir “admirable et si triste”, comme l’écrit l’artiste. Séduit et bouleversé, Luce ne se lasse pas de peindre l’enfer des aciéries, des terrils, des hauts fourneaux. Comme Meunier, il saisit la douleur, la force mais aussi le courage de ces hommes et de ces femmes au travail.
A côté de sujets reflétant l’activité du monde laborieux, il dépeint en 1896, lors d’un second voyage en Belgique, la poésie et la beauté grave qui se dégagent de ces paysages industriels souvent baignés dans une atmosphère de quiétude. Terril de charbonnage est un exemple de ces moments de paix dans une vie de travail et de vacarme. Maximilien Luce a choisi de reproduire quelques maisons ouvrières avec comme arrière-plan la silhouette sombre et menaçante d’un terril. C’est le crépuscule, moment symbolique où le monde bascule de la lumière dans l’obscurité. On distingue à peine les silhouettes des maisons, des objets. Seule une lumière dans un sous-sol attire le regard. Le mauve et le vert, fréquents dans la palette de l’époque, renforcent les noirs mats et bleutés qui dominent l’ensemble. Le vert anormalement présent dans le ciel confère un climat étrange et mystérieux. 

Crédits

Discussion