Datation
Type d'objet
Matériaux
Techniques
Style
Lieu de création
Inscriptions
"1904-5" (datation : en bas à droite - écrit)
"Bons souhaits pour 1905 à Mr l'Echevin Bréart / Eug. Broerman" (inscription : en bas - écrit)
Dimensions
Identifiant Urban
Description
De 1873 à 1881, Eugène Broerman suit les cours de dessin et de peinture à
l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles dans l’atelier de Jean Portaels, dont il
subit l’influence. En 1881, il remporte le prix Godecharle, grâce auquel il
séjourne à Rome durant plusieurs années. Il y découvre les grands maîtres
italiens des XVIe et XVIIe siècles qui le marquent
particulièrement. L’art, selon lui, devrait retrouver le rôle éducateur qu’il
occupait à la Renaissance.
Eugène Broerman avait son atelier à Saint-Gilles, place Antoine Delporte.
En 1894, avec un groupe d’artistes et d’hommes politiques, il fonde le
cercle de l’Œuvre Nationale de
l’Art appliqué à la rue et aux objets d’utilité publique. Grâce à cette
initiative, il bénéficie de nombreuses commandes publiques. La décoration de la
salle du conseil de l’hôtel de ville de Saint-Gilles est certainement l’un de
ses projets les plus aboutis. Avec un moindre retentissement peut-être que la décoration,
mais avec la même ferveur, Eugène Broerman pratiqua également l’art du
portrait. Outre les nombreux dessins et peintures des membres de sa famille,
l’artiste nous a laissé maints portraits d’une grande qualité d’observation et
d’exécution. C’est toutefois la Galerie des célébrités nationales,
réalisée en 1892 et 1893 pour la salle des conférences du Musée Moderne de
Bruxelles, qui établira sa réputation de portraitiste. Il s’agit d’une série de
portraits au fusain, grandeur nature, de cinquante-quatre personnalités belges
du monde scientifique, politique et culturel.
Sources
Sur le peintre :
L’Art Public - Revue de l’Institut International d’Art Public, tomes I à XII, 1907-1912, s.p.
GILLE, Ph., « Un Panthéon belge », Le Figaro, 22 novembre 1893, 3e série, n° 326-3, s.p.
HYMANS, H., Biographies d’artistes belges, 2e partie, Bruxelles, 1920, p. 113 et 114.
Voir la fiche originale de cet objet : balat.kikirpa.be
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