La Maison du Roi sur la Grand-Place de Bruxelles au 19e siècle
François Stroobant
dessinateur.trice, lithographe, peintre1819-1916
Gustave Simonau
1812-1870
Emplacement
Maison du Roi, Réserves
Datation
Entre 1837 et 1849
Type d'objet
Ensemble
La Maison du Roi en estampes
La Maison du Roi en 1842
La Maison du Roi vers 1870 avec la statue des comtes d'Egmont et de Hornes
La Maison du Roi en 1842
La Maison du Roi en 1842
La Maison du Roi en 1842
La Maison du Roi en feu et en ruines par le bombardement de Bruxelles en 1695
La Maison du Roi sur la Grand-Place de Bruxelles au 19e siècle
La Maison du Roi sur la Grand-Place de Bruxelles au 19e siècle
La Maison du Roi sur la Grand-Place de Bruxelles au 19e siècle
La Maison du Roi à la Grand-Place à Bruxelles au 19e siècle
La Maison du Roi sur la Grand-Place de Bruxelles au 19e siècle
La Maison du Roi renouvelée en 1625
Matériaux
Techniques
Lieu de création
Bruxelles
Dimensions
hauteur 23.4 cm — largeur 34.2 cm
hauteur 14.6 cm — largeur 23.9 cm (partie gravée)
hauteur 14.6 cm — largeur 23.9 cm (partie gravée)
Numéro d'inventaire
M.X.497
Identifiant Urban
47045
Description
François Stroobant, artiste bruxellois, s'est illustré par ses représentations de villes et particulièrement du vieux Bruxelles, dont certaines ornent le cabinet du Bourgmestre à l'Hôtel de Ville de Bruxelles.
Cette estampe offre une vue de la Maison du Roi au milieu du 19e siècle. Il s'agit d'un instantané d'une journée quotidienne ; le bâtiment n'est pas montré isolément, mais rempli et entouré d'activités urbaines.
En effet, en 1512-1536, Charles Quint fait construire une bâtiment principalement gothique pour héberger son administration sur la place du marché de Bruxelles (actuelle Grand-Place). Le bâtiment a connu plusieurs aménagements au cours des 16e et 17e siècles (voir inv. M.X.507).
En 1695, la Maison du Roi - comme le reste de la ville de Bruxelles - est victime des bombardements français commandités par le roi Louis XIV. Seuls les murs sont restés debout (voir inv. M.X.11). Des réparations mineures sont effectuées jusqu'à ce qu'une véritable rénovation soit entreprise en 1767. L'ancien bâtiment, encore d'allure principalement gothique, fut transformée en un bâtiment classique, le style caractéristique de cette période. Ce bâtiment est facilement reconnaissable à son toit mansardé.
L'escalier de la porte d'entrée date de 1776, et les boutiques du rez-de-chaussée s'y sont également installées à la fin du 18e siècle.
Un lampadaire est également clairement visible au premier plan. Un arbre de la liberté se trouvait sur la Grand-Place depuis 1790, mais un lampadaire en bois l'a remplacé en 1812. Douze ans plus tard, il fut remplacé par un lampadaire en fonte : le lampadaire visible ici sur la gravure. Il fonctionnait au gaz et reposait sur une plate-forme de plusieurs marches. Il fut démoli en 1849.
À partir de 1860, la Maison du Roi, très vétuste, fait l'objet d'une restauration qui a complètement démantelé ce bâtiment du 18e siècle. En se basant sur les gravures figurant le bâtiment au 16e siècle, l'architecte fit construire un édifice totalement nouveau (le bâtiment tel que nous le connaissons encore aujourd'hui), qui magnifia les éléments gothiques d'antan et donna à la Maison du Roi une allure qu'elle n'avait jamais connue.
Sources
GOEDLEVEN, Edgard, Stad Brussel Binnenstad | Letters A – G (Bouwen door de eeuwen heen in Brussel, 1A), Brussel: P. Mardaga, 1989, 394-396.
VANNIEUWENHUYZE, B., VAN GRUNDERBEEK, M.-C., P. VAN BRABANT, P. en VREBOS, M., “De la halle au pain au Musée de la Ville. Huit siècles d'histoire de Bruxelles”, Historia Bruxellae, 17 (2013), 18, 24, 28-29, 35-38.
MUCQUARDT, Chronique des évènements les plus remarquables arrivés a Bruxelles de 1780-1827, deel 2, Brussel: Louis Galesloot, 1872, 91.
“Quelques arbres de la Belgique”, in Bulletin de Société Royale Linnéenne de Bruxelles, 7 (1878), 72-73.
Discussion