Datation
Type d'objet
Matériaux
Lieu de création
Inscriptions
Dimensions
Numéro d'inventaire
Identifiant Urban
Description
Cette pierre tombale de Moïse Salomon Schott (1774 Francfort -1845 Bruxelles) a été découverte fortuitement dans un jardin de la rue Basse à Uccle et transmise au MJB.
Lecture du champ épigraphique hébraïque : Traduction de
l’hébreu : « Ici repose / [M]oïse fils de l’honorable Salomon Choten cohen
tsedek / prêtre de justice [décédé le] 25 du mois de Kislev 606 selon le petit
comput / Que son âme soit liée au faisceau des vivants (cf. 1 Samuel 25,29). »
Deux mains de cohanim sont gravées sur la partie supérieure
de la stèle qui est coupée, tant du côté gauche que droit. La gravure frustre
des mains de bénédiction (on ne perçoit que les poignets) est intéressante car
elle vient confirmer l’ascendance cohanique mentionnée dans l’épitaphe par
l’acronyme Qc du cohen tsedek - prêtre de justice.
Moïse Salomon Schott exercait la profession d’agent de change, et se trouvait être en relation d’affaires avec la famille
des banquiers Oppenheim, entre autres, installés eux aussi à Bruxelles à la
même époque. La sœur aînée de Moïse avait épousé Jantof Oppenheim (Francfort
s/M., 1758 - ibid. 1826), père des banquiers Adolphe (1793 - Bruxelles, 1870)
et Joseph (Francfort s/M.,1810 - Bruxelles, 1884).
Sources
PIERRET, Ph., « Une découverte fortuite à Uccle. La stèle de Moïse Schott (1774-1845) », in Muséon, n°9, 2022 Revue du Musée Juif de Belgique, pp. 60-71.
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