Datation

1845

Type d'objet

pierre tombale

Lieu de création

Belgique, Bruxelles

Inscriptions

"Ici repose / [M]oïse fils de l’honorable Salomon Choten cohen tsedek / prêtre de justice [décédé le] 25 du mois de Kislev 606 selon le petit comput / Que son âme soit liée au faisceau des vivants "

Dimensions

hauteur 76 cm — largeur 55 cm — profondeur 5 cm

Numéro d'inventaire

17773

Identifiant Urban

88686
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Description

Lecture du champ épigraphique hébraïque : Traduction de l’hébreu : « Ici repose / [M]oïse fils de l’honorable Salomon Choten cohen tsedek / prêtre de justice [décédé le] 25 du mois de Kislev 606 selon le petit comput / Que son âme soit liée au faisceau des vivants (cf. 1 Samuel 25,29). »

Deux mains de cohanim sont gravées sur la partie supérieure de la stèle qui est coupée, tant du côté gauche que droit. La gravure frustre des mains de bénédiction (on ne perçoit que les poignets) est intéressante car elle vient confirmer l’ascendance cohanique mentionnée dans l’épitaphe par l’acronyme Qc du cohen tsedek - prêtre de justice.

Moïse Salomon Schott exercait  la profession d’agent de change, et se trouvait  être en relation d’affaires avec la famille des banquiers Oppenheim, entre autres, installés eux aussi à Bruxelles à la même époque. La sœur aînée de Moïse avait épousé Jantof Oppenheim (Francfort s/M., 1758 - ibid. 1826), père des banquiers Adolphe (1793 - Bruxelles, 1870) et Joseph (Francfort s/M.,1810 - Bruxelles, 1884).

 


Sources

Ph. Pierret, Une découverte fortuite à Uccle. La stèle de Moïse Schott (1774-1845). in Muséon, n°9, 2022 Revue du Musée Juif de Belgique, pp. 60-71.

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Discussion