ZYLE héritière de Léo JO (1870-1962)
Barbara Salomé Felgenhauer
Léone Drapeaud
Céline Boveroux
Elléa Cartier
Zyle
Léo(ntine) Jo(ris)
Datation
Type d'objet
Ensemble
Lou COCODY-VALENTINO héritière de Hélène DE RUDDER (1869-1962)
Camille DUFOUR héritière de Louise DANSE (1867-1948)
Chanel KAPITANJ héritière de Julia VAN ZYPE (1870-1950)
Laura BOSSICART héritière de Gabrielle MONTALD (1867-1942)
ZYLE héritière de Léo JO (1870-1962)
Olga BOICHÉ héritière de Lina CAUCHIE (1875-1969)
Mégane LIKIN héritière de Louise de HEM (1866-1922)
Brigitte DANSE héritière de Yvonne SERRUYS (1873-1953)
Techniques
Inscriptions
"Mes traits / domptent la couleur" (panneau médium : en haut à droite)
"Mijn linen temmen de kleur / My strokes tame the colour" (panneau médium : en bas à droite)
Dimensions
Identifiant Urban
Description
Barbara Salomé Felgenhauer est une artiste pluridisciplinaire pratiquant la photographie, le film, la performance et l’installation. Elle envisage sa pratique comme une recherche en constante évolution. La question du récit est essentielle, elle s’intéresse à l’impact de celui-ci, au pouvoir des mots et des idées. Elle utilise le récit à la fois comme une expérience d’émancipation et d’autonomisation vis-à-vis des normes et des stéréotypes de genre, comme force créatrice d’univers pour induire de nouveaux rapports aux mondes.
Barbara Salomé Felgenhauer (ESA Saint-Luc à Liège – 2013 et ENSAV La Cambre à Bruxelles – 2022) a reçu le Prix de la Fondation Boghossian 2022 pour Terrapolis. Son travail a été exposé en Belgique, en France et en Italie. Elle travaille actuellement à Bruxelles dans son atelier avec la collective A.02 aux sein des Ateliers Mommen.
Zyle est une artiste illustratrice autodidacte basée à Bruxelles. Ses œuvres colorées au style naïf mêlent dessins et textes, douceur et agressivité, féminin social et monstruosité.
Pour
son travail, elle s'inspire de son parcours personnel et notamment de ses
études de philosophie et de ses expériences dans l’industrie du sexe, de son
goût pour l’univers poétique et symboliques des contes et des légendes
traditionnels, ainsi que de divers références de la pop culture.
Elle
collabore depuis 2021 avec la galerie bruxelloise That’s What X Said et
travaille actuellement sur sa première bande-dessinée.
Choisir un pseudonyme dans le monde artistique est chose courante. Mais lorsque l’on est une artiste femme à la Belle époque, ce choix vise souvent un autre but que de se créer une identité atypique piquant la curiosité du public. Opter pour un alias à la consonance masculine donne à ces artistes une plus grande liberté de création, étant moins exposées aux jugements de leurs contemporains et à la condescendance des critiques.
C’est sans doute ce qui explique que Léontine Joris, fille d’un médecin au service d’hygiène de la Ville de Bruxelles, signe Léo Jo participant à la confusion des genres du moins au début de sa carrière. Artiste autodidacte, très peu documentée dans la littérature scientifique, il semble qu’elle se distingue particulièrement dans sa maîtrise du dessin humoristique et de l’illustration, fait notable pour l’époque. Reconnue pour son coup de crayon incisif, voire corrosif, mais surtout particulièrement drôle, elle expose notamment par trois fois (1899, 1900 et 1912) au Salon de la Libre Esthétique, dont elle réalise l’affiche de la septième exposition de 1900. Également peintre et pastelliste, elle collabore dès 1915 à la création de jouets pour la société coopérative Le Jouet Belge dont le but initial est de procurer un travail aux invalides de guerre.
Sources
LAMBRECHTS, M., OOSTENS-WITTAMER, Y.
et DURT, H., Fin de siècle. Combaz, Jo, Livemont. La collection L.
Wittamer-De Camps, catalogue d’exposition, Bruxelles, Galerie CGER.
15.03.1991 -02.06.1991, p. 32 à 80.
LAOUREUX, D. (dir. Scient.), Femmes
artistes. Les peintresses en Belgique (1880-1914), SilvanaEditoriale, Musée
Félicien Rops, 2016, p. 28-29, 121, 129.
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