Mégane LIKIN héritière de Louise de HEM (1866-1922)
Barbara Salomé Felgenhauer
Léone Drapeaud
Céline Boveroux
Elléa Cartier
Mégane Likin
Louise De Hem
Datation
Type d'objet
Ensemble
Lou COCODY-VALENTINO héritière de Hélène DE RUDDER (1869-1962)
Camille DUFOUR héritière de Louise DANSE (1867-1948)
Chanel KAPITANJ héritière de Julia VAN ZYPE (1870-1950)
Laura BOSSICART héritière de Gabrielle MONTALD (1867-1942)
ZYLE héritière de Léo JO (1870-1962)
Olga BOICHÉ héritière de Lina CAUCHIE (1875-1969)
Mégane LIKIN héritière de Louise de HEM (1866-1922)
Brigitte DANSE héritière de Yvonne SERRUYS (1873-1953)
Techniques
Inscriptions
"Le paysage traduit mes émotions / tout en préservant mon intimité" (panneau médium : en haut à droite)
"Landschappen drukken mijn emoties uit met behoud van mijn intimiteit / Landscape reflects my emotions while preserving my intimacy" (panneau médium : en bas à droite)
Dimensions
Identifiant Urban
Description
Barbara Salomé Felgenhauer est une artiste pluridisciplinaire pratiquant la photographie, le film, la performance et l’installation. Elle envisage sa pratique comme une recherche en constante évolution. La question du récit est essentielle, elle s’intéresse à l’impact de celui-ci, au pouvoir des mots et des idées. Elle utilise le récit à la fois comme une expérience d’émancipation et d’autonomisation vis-à-vis des normes et des stéréotypes de genre, comme force créatrice d’univers pour induire de nouveaux rapports aux mondes.
Barbara Salomé Felgenhauer (ESA Saint-Luc à Liège – 2013 et ENSAV La Cambre à Bruxelles – 2022) a reçu le Prix de la Fondation Boghossian 2022 pour Terrapolis. Son travail a été exposé en Belgique, en France et en Italie. Elle travaille actuellement à Bruxelles dans son atelier avec la collective A.02 aux sein des Ateliers Mommen.
Après
avoir étudié les arts visuels, notamment le dessin et la peinture, aux
Beaux-Arts de Liège, Mégane Likin a développé sa carrière artistique en
s'installant d'abord à Londres, puis à Bruxelles, où elle continue actuellement
d’explorer sa pensée.
Le
travail de Mégane est caractérisé par ses paysages où l’absence et l’effacement
sont deux axes prédominants. Elle invite le spectateur à une expérience intime,
à une réflexion sur le rapport à notre propre passé, et sur la manière dont
nous (ré)interprétons notre histoire personnelle. Des œuvres qui sont
empreintes d'un silence évocateur, offrant une perspective unique sur la nature
changeante de la mémoire et de l'identité. La pratique artistique de Mégane
Likin témoigne d'une recherche sur la transformation incessante et l'évolution
des événements, où les souvenirs les plus anciens sont réimaginés au fil du
temps. https://www.instagram.com/megane_likin/Instagram
Originaire de la ville d’Ypres, qui conserve une des plus importantes collections d’œuvres de l’artiste et lui a consacré une exposition de novembre 2022 à mars 2023, Louise de Hem est connue principalement pour ses portraits et ses réalisations au pastel.
Son talent manifeste, encouragé par son beau-frère le
peintre Théodore Ceriez (1831-1904), est très vite reconnu notamment par le
peintre français Jules Breton (1827-1906) qui la pousse à partir se former à Paris.
Elle y séjourne de 1887 à 1891 et y suit des cours chez Alfred Stevens
(1823-1906) puis à l’académie Julian. Particulièrement motivée elle s’inscrit
en parallèle dans la classe d’anatomie de la faculté de médecine afin d’y
étudier le corps humain.
En 1904, à la mort de Théodore Ceriez, Louise devient le
principal soutien de sa famille. Accompagnée de sa mère et sa sœur, elle quitte
son atelier d’Ypres pour emménager à Forest, où elle fait construire par Ernest
Blérot une magnifique maison-atelier au 15 rue Darwin. En 1908, elle se marie avec un
ingénieur des chemins de fer, Frédéric Lebbe. Reconnue de son vivant et au-delà
des frontières nationales, elle reçoit
en 1911 le titre de chevalier de l’ordre de la Couronne. Elle décède le 22
novembre 1922 à l’âge de 55 ans.
Par l’emploi du pastel, Louise sait flatter le teint de ses modèles, jeunes élégantes posant dans leur intérieur, et créer autour d’elles une forme de délicate aura. Elle sait également, dans ses peintures à l’huile, dépeindre, avec beaucoup de respect, la réalité de la vie des classes défavorisées.
Sources
« Femmes artistes chez elles », in Revue nationale, 25 septembre 1906, p. 3 à 5.
DEWILDE, J., VANDENBILCKE, A., Een charmante kijk op de Belle Epoque : Louise de Hem 1866-1922, catalogue d'exposition, Stedelijk Museum, Ypres, 1992.
GUBIN, E., JACQUES, C., PIETTE, V. et PUISSANT, J. (dir.), Dictionnaire des femmes belges XIXe et XXe siècles, Racine, Paris, 2006, p. 157-158 .
CREUSEN, A., Femmes artistes en Belgique. XIX et début XXe siècle,
L’Harmattan, Paris, 2007.
LAOUREUX, D. (dir.), Femmes artistes. Les peintresses en Belgique (1880-1914), SilvanaEditoriale, Milan, 2016.
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