Emplacement
Datation
Type d'objet
Ensemble
Plaque commémorative aux Anderlechtois morts au Congo (1876-1908)
Monument au Général Thys
Plaque commémorative en hommage à Paul Panda Farnana
Tireur à l'arc
Bas-reliefs Belgolaise
Monument commémoratif en l'honneur des troupes des campagnes d'Afrique 1885-1960
Monument aux pionniers coloniaux de la commune d'Ixelles
Buste de Léopold II (retiré)
Colonel Louis Chaltin
Edmond Thieffry
Plaque commémorative "Aux Etterbeekois (...) morts au Congo"
Couple de porteurs africains - galerie de l'Écuyer
Monument-fontaine en hommage au capitaine Louis Crespel
Monument du Congo ou Monument à la mémoire des belges morts pour l'œuvre coloniale
Le joueur de tam-tam
La Sirène du Baudouinville
Le roi Léopold II (Autre)
Esclaves en fuite repris par des chiens (VdB)
Monument à George Brugmann (VdB)
Lieutenant-Général baron Tombeur de Tabora
Léopold II (FED)
Monument Henri Jaspar
Mémorial Major Ernest Cambier
Hommage à la dynastie - plaque commémorative
Henry Carton de Wiart
Général Emile Storms (enlevée)
Général Brialmont (VdB)
Buste de Léopold II (retiré)
Description
Arthur Dupagne (1895-1961) est
aujourd’hui connu comme artiste « africaniste » surtout pour ses
sculpteurs et médailles de Congolais mais c’est en tant qu’agent de la
Forminière ( compagnie d’exploitation forestière et minière fondée
en 1906 par ordre de Léopold II) qu’il
séjourna pour la première fois au Congo de 1927 à 1935 où il puisa l’inspiration
en dessinant et sculptant dans la glaise les villageois.es dans leurs activités
coutumières.
Au cours de la période coloniale, Arthur Dupagne s’est fait une réputation grâce à ses statues souvent monumentales de Congolais, qui ont été exposées en Belgique, au Congo et ailleurs. Certaines d’entre elles sont conservées au Musée d’Ixelles, au Musée royal de l’Afrique centrale à Tervuren et au Musée de l’art wallon à Liège.
Cette sculpture, datée de 1936 d’après l’exemplaire conservé au Musée de la Boverie à Liège, a été exposée en 1937 à l’Exposition universelle de Paris (Le Soir, 05.04.1966). Cette version en bronze, don de la famille de l’artiste, a été installée avenue du Front à Etterbeek en 1962, un an après la mort de l’artiste, l’année même de l’indépendance du Rwanda et du Burundi et deux ans après celle du Congo.
Elle est aujourd’hui décrié en raison de la demi-nudité de
son modèle, représentant un « type » Africain anonyme au corps tendu
dans un position improbable de chasseur « primitif ».
Sources
DEROM, P., Les sculptures de Bruxelles.
Catalogue raisonné, Patrick Derom Gallery, Brussels, 2002, p. 84.
STANARD, M., The Leopard, the Lion and the
Cock. Colonial Memories and Monuments in Belgium, Leuven University Press,
Leuven, 2019, p. 160 à 162.
Discussion