Emplacement
Carillon, Mont des Arts, Bruxelles
Datation
1963 (ou peu avant)
Type d'objet
Ensemble
Traces coloniales
Plaque commémorative "Aux Etterbeekois (...) morts au Congo"
Colonel Louis Chaltin
Couple de porteurs africains - galerie de l'Écuyer
Monument-fontaine en hommage au capitaine Louis Crespel
Monument du Congo ou Monument à la mémoire des belges morts pour l'œuvre coloniale
La Sirène du Baudouinville
Le joueur de tam-tam
Tireur à l'arc
Esclaves en fuite repris par des chiens (VdB)
Monument aux pionniers coloniaux de la commune d'Ixelles
Monument à George Brugmann (VdB)
Lieutenant-Général baron Tombeur de Tabora
Identifiant Urban
53485
Description
Ce joueur de tam-tam est l'une des douze statues présentes dans les niches de l'horloge du carillon du Mont des Arts dessinée par l'architecte Gobert.
Achevées dès 1963, elles ne prendront leur place définitive qu'en 1965. Elles sont l'œuvre des sculpteurs Henri Lenaerts, Rik Poot, Jacques Vierset et Henri Van Albada (auteur du Jacquemart frappant les heures) représentent des personnages historiques et folkloriques bruxellois. Chacune correspond à une heure de la journée. Mécanisées, elles devaient sortir chacune à leur tour à l'heure correspondante et deux fois par jour, à midi et à minuit, les douze sortaient ensemble. Aujourd'hui, pour raison de stabilité, les statues sont ancrées dans l'édifice.
Le joueur de tam-tam fait référence à l'ancienne colonie belge, bien que celle-ci soit devenue indépendante depuis 1960.
Dans leur ensemble, les figurines de l'horloge sont assez caricaturales, évoquant par leur posture et le choix des couleurs (noir et blanc avec un peu de rouge au niveau du tam-tam pour le joueur) des personnages de théâtre.
Le rapport du groupe de travail Vers la décolonisation de l’espace public en Région de Bruxelles-Capitale : cadre de réflexion et recommandations regrette à propos de cette figurine une « image du Congolais, stéréotypée et anonyme » créant ainsi une « impression que toutes les cultures du Congo peuvent être réduites à l’image d’un joueur de tam-tam et que le Congo n’a qu’une tradition intemporelle plutôt qu’une histoire » (p.127).
Discussion