Monument au Général Thys
Thomas Vinçotte
Frans Huygelen
Verbeyst
Emplacement
Datation
Type d'objet
Ensemble
Plaque commémorative "Aux Etterbeekois (...) morts au Congo"
Colonel Louis Chaltin
Couple de porteurs africains - galerie de l'Écuyer
Monument-fontaine en hommage au capitaine Louis Crespel
Monument du Congo ou Monument à la mémoire des belges morts pour l'œuvre coloniale
La Sirène du Baudouinville
Le joueur de tam-tam
Tireur à l'arc
Esclaves en fuite repris par des chiens (VdB)
Monument aux pionniers coloniaux de la commune d'Ixelles
Monument à George Brugmann (VdB)
Lieutenant-Général baron Tombeur de Tabora
Description
Situé à l’entrée axiale du
parc côté ouest, groupe en bronze sur piédestal en pierre bleue, conçu à partir
de 1920 par le sculpteur Thomas Vinçotte et exécuté par son confrère Frans
Huygelen. Il est inauguré le 29 janvier 1927.
Représentation allégorique féminine, le groupe
figure le Génie belge, traité à l’antique, guidant le Congo, qui tient une
corne d’abondance. Le piédestal porte un médaillon figurant le profil en bronze
du général Albert Thys (1849-1915), pionnier des entreprises coloniales belges
au Congo. Le socle est doté d’ailerons en forme de roue ailée, rappelant
l’investissement du général pour l’établissement du chemin fer dans la colonie.
Il est en outre bordé d’une balustrade (inventaire patrimoine architectural de la Région de Bruxelles-Capitale).
Dès décembre 1925, le
sculpteur Frans Huygelen avait exposé son travail au public. Voici comment L’Indépendance
belge décrit le groupe sculpté couronnant l’édifice : « Groupe symbolique
du plus beau mouvement, ce monument, qui sera placé à l’entrée du Cinquantenaire,
représente deux femmes dont l’une, avec deux ailes sur la tête, symbolise le
chemin de fer du Congo, dont le général Thys fut le génial initiateur. Du bras,
elle désigne l’espace que le rail va traverser. A ses côtés, une femme indigène
porte dans ses bras tous les produits de l’abondance que l’Industrie et le
Commerce ont apportés au Congo. Elle symbolise la Colonie et suit le rythme de
la civilisation blanche dans sa course vers le Progrès .» (L’Indépendance
belge, 24.12.1925)
Sources
DEROM, P., Les sculptures de Bruxelles.
Catalogue raisonné, Patrick Derom Gallery, Brussels, 2002, p. 68.
Discussion