La rue Montagne des Aveugles en direction de la rue du Marché au Bois
Jacques Carabain
peintre1834-1933
Emplacement
Maison du Roi, Réserves
Datation
1897
Type d'objet
Ensemble
59 aquarelles de Bruxelles par Carabain
L'ancien entrepôt vu de la rue de l'Ophem
La rue Montagne de la Cour vue en direction du bas de la ville
La rue des Sols en direction de la rue Terarken
L’entrée de l’impasse de la Pervenche et de l’Enfer
L'impasse de l'Enfer
L'impasse de la Pervenche
Le couloir sud de l’impasse de la Perle-d’amour
Le couloir nord de l’impasse de la Perle-d’amour
La cour de l’impasse de la Perle-d’amour
L'ancien entrepôt vu du quai du Commerce
L’impasse du Laboureur
Le bassin du Commerce
Le bassin du Commerce
La Place du Grand Sablon et la fontaine
L’impasse Saint-Jacques
Le premier couloir latéral de l’impasse Saint-Jacques
La rue du Chien Marin
La rue des Minimes près de l’ancien hôpital militaire
L’église Notre-Dame de Bon-Secours depuis la rue des Grands Carmes
L’angle de la rue Notre-Dame du Sommeil et de la rue Vandenbranden
La rue d'Isabelle
La rue Villa-Hermosa
L'impasse de l'Arc-en-ciel
La deuxième entrée de l’impasse de l’Ormeau
L'entrée de l'impasse de l'Ormeau
L'intérieur de l'impasse de l'Ormeau
La rue Ravenstein, vers la rue Montagne de la Cour
L'impasse Saint-Roch
L'impasse Saint-Roch
La rue de la Cigogne vue depuis la rue de Flandre
La rue Montagne des Aveugles en direction de la rue du Marché au Bois
Ensemble de 59 aquarelles de Bruxelles
La rue Terarken
La rue Ravenstein vue vers la rue Terarken
La pompe de la rue Ravenstein
La rue Notre-Dame en direction de la Montagne de la Cour
La rue Notre-Dame en direction de la rue Terarken
La rue des Trois Têtes
L'impasse Saint-Roch
L'impasse Saint-Roch
La rue de la Clé
L'impasse du Roulier, rue de Flandre
Vue intérieure de l’impasse du Roulier, rue de Flandre
La rue Montagne de la Cour vue de la rue de la Madeleine
La rue des Sols en direction du Cantersteen
La rue d'Alost
La rue du Bummel
Le portail d’entrée de la rue de la Cigogne, rue du Rempart des Moines
La rue d'Amsterdam et le bâtiment des douanes
La rue des Moutons à Molenbeek
La rue du Pays de Liège
La rue du Rempart des Moines
La rue du Temple
La rue du Faucon
La rue des Minimes
L'impasse du Navire
L’église Saint-Nicolas et la Petite rue au Beurre
La rue de l'Étuve
Le coin de la rue de la Grande Île et de la rue de l’Éclipse
Matériaux
Techniques
Exposition
Bruxelles Jadis , 21 octobre 1994 — 06 novembre 1994
Lieu de création
Bruxelles
Inscriptions
"12 x
n° (?)
Rue Montagne des Aveugles"
(au dos de la feuille)
"J. Carabain" (en bas à droite )
"J. Carabain" (en bas à droite )
Dimensions
hauteur 54.5 cm — largeur 32.5 cm
hauteur 55.8 cm — largeur 36 cm (feuille)
hauteur 55.8 cm — largeur 36 cm (feuille)
Numéro d'inventaire
L.1897.5
Identifiant Urban
51943
Description
"Le territoire entre le
Marché au Bois et la rue qui portait le nom de Montagne des Aveugles était à
l’origine dénommé Vlade ou Vladeberg.
Le chemin qui venait de la colline reçut également cette dénomination bien
qu’au XIIIe siècle il fût parfois déjà nommé Montagne des Aveugles.
Si ce nom est à attribuer au fait que les aveugles et mendiants venaient y
chercher refuge semble douteux. Au XVe siècle, le chemin était
devenu une rue où les nobles de la cour de Bourgogne construisaient de
prestigieux hôtels. Cette rue descendait du carrefour de la rue des Douze
Apôtres avec la rue des Finances vers le Marché au Bois où depuis le XVe
siècle on vendait du Bois. Là aussi s’élevaient de grandes demeures, dont celle
de la famille d’Ursel. Leur hôtel reçut en 1711 un portail monumental. C’est ce
bâtiment que nous voyons à l’arrière plan de l’aquarelle.
Au XIXe
siècle, la rue Montagne des Aveugles était une rue bourgeoise avec des perrons
en pierre bleue et quelques beaux magasins de bijoux, dentelles, chapeaux et
gants. Carabain nous montre les derniers mètres de la rue du Marché au Bois et
bien que les maisons soient toutes enduites de blanc, elles datent de
différentes époques. Parmi les façades moulurées se trouve du côté gauche, un
pignon à redents du XVIIe siècle.
Trois ans avant la
suppression officielle de la rue Montagne des Aveugles en 1911 commença la
démolition après laquelle les travaux de nivellement effacèrent définitivement
le relief naturel. Toutes les maisons de la rue du Marché au Bois furent
démolies sauf l’hôtel d’Ursel qui survécut aux transformations du quartier
jusque dans les années 1960. Là où se trouvait jadis le Marché au Bois, s’élèvent
maintenant le Central Gate (ex Building
Shell) et à la place de l’Hôtel d’Ursel, le Central
Plaza (ex Tour Lotto)." (1)
Sources
(1) TER ASSATOUROFF, Corinne, VREBOS, Martine, DEKNOP, Anne, GAUTHIER,
Catherine. Bruxelles à l'aquarelle : Instantanés 1894-1897, Jacques
Carabain. Bruxelles : Musée de la Ville de Bruxelles, 2010, p.
168-169. (Fontes Bruxellae, n°5).
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