Emplacement

Maison du Roi, Réserves

Datation

1895

Type d'objet

Ensemble

59 aquarelles de Bruxelles par Carabain

Le bassin du Commerce

La Place du Grand Sablon et la fontaine

L’impasse Saint-Jacques

Le premier couloir latéral de l’impasse Saint-Jacques

La rue du Chien Marin

La rue des Minimes près de l’ancien hôpital militaire

L’église Notre-Dame de Bon-Secours depuis la rue des Grands Carmes

L’angle de la rue Notre-Dame du Sommeil et de la rue Vandenbranden

La rue d'Isabelle

La rue Villa-Hermosa

L'impasse de l'Arc-en-ciel

La deuxième entrée de l’impasse de l’Ormeau

L'entrée de l'impasse de l'Ormeau

L'intérieur de l'impasse de l'Ormeau

La rue Ravenstein, vers la rue Montagne de la Cour

L'impasse Saint-Roch

L'impasse Saint-Roch

La rue de la Cigogne vue depuis la rue de Flandre

La rue Montagne des Aveugles en direction de la rue du Marché au Bois

Ensemble de 59 aquarelles de Bruxelles

La rue Terarken

La rue Ravenstein vue vers la rue Terarken

La pompe de la rue Ravenstein

La rue Notre-Dame en direction de la Montagne de la Cour

La rue Notre-Dame en direction de la rue Terarken

La rue des Trois Têtes

L'impasse Saint-Roch

L'impasse Saint-Roch

La rue de la Clé

L'impasse du Roulier, rue de Flandre

Vue intérieure de l’impasse du Roulier, rue de Flandre

La rue Montagne de la Cour vue de la rue de la Madeleine

La rue des Sols en direction du Cantersteen

La rue d'Alost

La rue du Bummel

Le portail d’entrée de la rue de la Cigogne, rue du Rempart des Moines

La rue d'Amsterdam et le bâtiment des douanes

La rue des Moutons à Molenbeek

La rue du Pays de Liège

La rue du Rempart des Moines

La rue du Temple

La rue du Faucon

La rue des Minimes

L'impasse du Navire

L’église Saint-Nicolas et la Petite rue au Beurre

La rue de l'Étuve

Le coin de la rue de la Grande Île et de la rue de l’Éclipse

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Exposition

Bruxelles Jadis , 21 octobre 1994 — 06 novembre 1994

Lieu de création

Bruxelles

Inscriptions

"Montagne de la Cour" (au dos de la feuille)

Dimensions

hauteur 48.2 cm — largeur 35.8 cm
hauteur 50.7 cm — largeur 38 cm (feuille)

Numéro d'inventaire

L.1895.8

Identifiant Urban

51123
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Description

"L’appellation de la Montagne de la Cour remonterait au XIIe siècle. Cette rue faisait partie de la Chaussée dont le tracé date au moins du XIe  siècle. Avec la rue de la Madeleine qu’elle rejoint du côté ouest, elle formait une importante artère commerciale bordée de magasins de luxe, reliant la ville basse et la ville haute, et donc le quartier royal. Le côté pair dans le bas de la rue Montagne de la Cour était contigu au quartier pauvre et populaire de Saint-Roch.

 Carabain s’est placé en haut de la rue, dans l’élargissement aménagé au XVIIIe siècle lors de la construction de la Place Royale. La Montagne de la Cour descend à gauche vers le centre de la Ville. Les maisons à trois et quatre niveaux présentent des façades enduites, moulurées de style classique tardif  et néoclassique. Beaucoup sont aménagées en commerces avec de hautes devantures de bois et des enseignes peintes. On remarque à l’extrême gauche l’enseigne de la maison Breitkopf et Härtel, éditeurs de musique et représentants d’instruments. Juste à côté se trouve le photographe H. Eméra. Plus loin, un  portail entre deux grandes maisons donne accès à l’ancien palais de Charles de Lorraine qui abritait à l’époque la Bibliothèque Royale, les Archives du Royaume et la collection d’art moderne du Musée Royal. Sur la première façade des maisons du milieu, on lit l’enseigne d’un chapelier, F.Kips. La suivante affiche la réclame en anglais de South Eastern Railway qui permettait de rejoindre Charing Cross en huit heures, sept fois par jour. A droite, la rue des Trois Têtes menait au quartier Saint-Roch. Les façades du côté droit portent les enseignes d’un bureau de change, d’un tailleur et au coin de la rue Notre-Dame, d’une pâtisserie avec salon de thé. La ville haute était également éclairée au gaz, comme en témoignent les lanternes munies d’armatures décoratives fixées aux façades.

 Aujourd’hui, la rue Montagne de la Cour est réduite au petit tronçon situé entre la Place Royale et l’actuel Coudenberg. Tout le côté pair de la rue, au nord, a disparu lors de la destruction du quartier Saint-Roch et du creusement de la rue courbe, Coudenberg, entre 1897 et 1899. Le côté impair d’abord épargné, fut sacrifié en partie à partir de 1954, lors de la construction du Mont des Arts et de la Bibliothèque Royale. Seule la partie supérieure subsista, jusqu’en 1984, lorsque l’on remodela le site des Musées Royaux des Beaux-Arts." (1)

Sources

(1) TER ASSATOUROFF, Corinne, VREBOS, Martine, DEKNOP, Anne, GAUTHIER, Catherine. Bruxelles à l'aquarelle : Instantanés 1894-1897, Jacques Carabain. Bruxelles : Musée de la Ville de Bruxelles, 2010, p. 126-127. (Fontes Bruxellae, n°5).

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